Une nouvelle étude de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) rendue publique hier souligne les prouesses en termes de chiffres quant à la production mondiale de poissons. Des données encourageantes, qui d'après les auteurs, continueront de s'accroître durant la prochaine décennie et ceci malgré une quantité de poissons capturés dans la nature qui s'est stabilisée. Un ralentissement dans la croissance de l'aquaculture est également enregistré, après des taux explosifs. Il est indéniable que la Chine reste le premier producteur mondial de poissons de capture marine avec 15,2 millions de tonnes en 2016. Cela dit, le Maroc arrive en 13e position, avec 1,4 million de tonnes dans ce classement mondial faisant du royaume dans le même temps le plus gros exportateur de poulpes aux côtés de la Chine. Un titre qu'ils gardent depuis les deux dernières années. À l'échelle mondiale, les captures d'origine marine sont évaluées à 79,2 millions de tonnes en 2016. Ces chiffres pointent une baisse de 2,4% malgré une production totale (aquaculture inclue) qui atteint des performances record, soit 171 millions de tonnes en 2016. D'ailleurs, d'après la FAO, «88% de la production mondiale de poissons ont été utilisés pour la consommation humaine directe grâce à une production de pêches en capture relativement stable, à un gaspillage réduit et à une croissance continue de l'aquaculture». La même source poursuit en expliquant que depuis 1961, la croissance mondiale annuelle de la consommation de poissons a été deux fois plus élevée que la croissance démographique. Un point évocateur de l'ambition de la FAO d'arriver à un monde sans faim ni malnutrition, qu'elle pourrait atteindre grâce au secteur de la pêche.