Les débats sur le modèle de développement du Maroc se suivent mais ne se ressemblent pas. La Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) Aïn-Chock-Université Hassan II- Casablanca a voulu contribuer à nourrir la réflexion sur le sujet et a pris l'initiative d'organiser un symposium international sous le thème : «Les logiques et la portée des modèles économiques:vers un éclairage du modèle du Maroc». Prévu du 21 au 23 mars à Casablanca et placé sous le Haut Patronage du roi Mohammed VI, l'événement prévoit trois jours de débats intenses, animés par des universitaires marocains et étrangers, augurant un large spectre des domaines couverts. Parmi les intervenants attendus lors de la cérémonie inaugurale, figurent Patrick Guillaumont (Président de la Fondation pour les études et recherches sur le développement international), Mohamed Berrada et M'hamed Sagou (tous deux anciens ministres des Finances), Noureddine Bensouda (Trésorier général du royaume), Mohamed Cheikh Biadilllah (ancien président de la Chambre des Conseilllers), etc. Les débats au programme des sessions parallèles portent sur des thématiques variées en lien avec la notion de développement économique : les réformes institutionnelles, les inégalités, les politiques fiscales, le régime de change, l'éducation, la santé, etc. «Les organisateurs du symposium sont partis du constat que la dernière décennie a connu la survenance d'une importante crise financière qui n'a pas manqué d'impacter la sphère réelle de l'économie et de donner lieu à une récession économique d'une ampleur grave et étendue», peut-on lire dans la note de présentation de l'événement. Cela a donné lieu à une profonde réflexion sur la pertinence des modèles économiques adoptés dans les pays touchés par cette crise. Cette dernière a ravivé les débats sur les questions de durabilité de la croissance, de développement et a notamment remis sur la table la question de la répartition des richesses. Le symposium de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales veut ainsi contribuer à la compréhension des mécanismes selon lesquels les politiques publiques se soldent par des diagnostics pas toujours très rassurants.lissent.