L'Union de la presse francophone Maroc condamne les poursuites engagées par la Chambre des conseillers à l'encontre de quatre journalistes pour la publication d'informations concernant une commission d'enquêtes parlementaire sur la Caisse marocaine des retraites, indique l'UPF dans un communiqué. Il s'agit de nos collègues Mohamed Ahaddad (Al Massae), Abdelhak Belachgar (Akhbar Al Yaoum), Kaoutar Zaki et Abdellah Sakhir (Aljarida 24). L'UPF Maroc se dit inquiète «des poursuites qui mettent en danger la liberté d'informer et par conséquent privent les citoyens de leurs droits d'accès à l'information. Un principe consacré par la Constitution». Elle s'étonne, par la même occasion, du fait que ces journalistes ne soient pas poursuivis en vertu du Code de la presse (qui ne prévoit aucune peine d'emprisonnement pour les journalistes) mais du Code pénal. Les quatre journalistes risquent des peines allant d'un an à 5 ans de prison ainsi que des amendes allant jusqu'à 10.000 DH. L'ONG tient à se solidariser avec les journalistes et demande l'application des dispositions du Code de la presse et par conséquent le retrait des poursuites, conclut le communiqué.