Les travaux de la réunion du Comité des dix ministres des Finances de l'Union africaine (F10) se sont ouverts mardi après-midi au siège de l'Union panafricaine à Addis-Abeba. Boussaïd participe à cette réunion de réflexion sur les mécanismes de financement du budget de l'Union africaine. Le Maroc, parmi les plus gros contributeurs dans le budget de l'Union africaine (UA) vient de participer à cette réunion des ministres des Finances de 10 autres pays africains. Le F10 élargi (F10+Maroc et le Nigéria) englobe l'Angola, le Cameroun, l'Erythrée, la Guinée équatoriale, la Gambie, le Lesotho, le Liberia, le Mali, les Îles Maurice, la Mauritanie, la Namibie, le Rwanda, les Seychelles, le Soudan, la Tanzanie, le Togo, l'Ouganda et la Zambie, en plus du Maroc et du Nigeria. Le ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Boussaïd participe à cette réunion qui se tiendra demain mercredi et qui a pour thème l'examen approfondi des modalités de financement du budget de l'organisation panafricaine. En effet, l'autonomie financière de l'UA figure ainsi en pole position des orientations en matière de réforme de l'Organisation panafricaine. Environ 73% des 522 millions de dollars du budget de l'organisation proviennent en effet des financements extérieurs. Seuls 7% des Etats membres payent effectivement leurs cotisations. Ainsi, le Comité de réforme de l'Union africaine, piloté par le président rwandais, Paul Kagamé, a décidé de rompre avec cette dépendance financière en apportant des solutions efficaces et efficientes. Les pays de l'UA ont ainsi convenu de procéder à des prélèvements à hauteur de 0,2% sur les importations hors du continent.