Amine Bennis, directeur administratif et financier de Label'Vie Les Inspirations ECO : Comment s'est déroulée l'année 2016 pour Label'Vie ? Amine Bennis : L'année 2016 a connu l'ouverture de sept nouveaux magasins, soit près de 16.700 m2 de surface de vente additionnelle. Ces ouvertures, qui ont concerné nos trois concepts d'activité avec cinq supermarchés, un hypermarché et un hyper cash, ont contribué à l'augmentation de nos volumes de vente de 12,3%. L'année 2016 s'est distinguée par l'amélioration de l'ensemble des indicateurs financiers du groupe avec les ventes à périmètre constant qui ont progressé de 2,5% par rapport à 2015. De même, l'excédent brut d'exploitation s'est établi à 670 MDH, soit 43% de progression par rapport à l'exercice précédent. Au final, le résultat courant consolidé du groupe s'est bonifié de 53% pour s'établir à 250 MDH. Au vu de ces résultats, le conseil d'administration a décidé de proposer à notre prochaine assemblée générale la distribution d'un dividende de 80 MDH. Au niveau bilanciel de l'entreprise, comment se porte actuellement la trésorerie ? (évolution FDR et BFR) La trésorerie du Groupe a augmenté de 218 MDH au 31/12/2016 par rapport à l'exercice précédent. Notre secteur d'activité est généralement générateur de cash grâce aux excédents de fonds de roulement potentiels qu'il peut générer. L'année 2016 a enregistré une appréciation des indicateurs relatifs à l'état de fonds de roulement normatif qui s'est renforcé de sept jours de vente par la réalisation d'une opération d'augmentation de capital de notre filiale immobilière VLV d'un montant de 45 millions d'euros suite à la rentrée de la BERD dans le capital de cette société et enfin par la réalisation d'un investissement d'environ 550 MDH consacrés essentiellement à notre développement. Suite aux récentes entrées dans le capital de Vecteur VLV, pourrait-on voir la part de Label'Vie dans la filiale foncière baisser encore plus ? En effet, cela n'est pas à exclure. Notre priorité restera toujours tournée vers notre cœur de métier qui est «la distribution» et la réalisation de nos objectifs stratégiques en termes de rentabilité et de croissance liées à cette activité. Actuellement la dette consolidé de Label'Vie est de 770 MDH, une dette ramenée par Petra suite à la fusion avec VLV. Est-ce que cela pourrait avoir un impact sur vos comptes consolidés ? Aucunement, la lecture de la dette doit se faire à travers l'actif net immobilisé du groupe qui s'élève au 31/12/2016 à 6 MMDH, dont 1,4 MMDH apporté par Petra, la dette ne représente pas plus de 40% de l'actif net immobilisé du groupe en valeur historique. Pensez-vous que cette dette reste «supportable» au regard de l'activité de «VLV Petra» ? Bien entendu, la dette du groupe est encore une fois minime par rapport au foncier détenu par ce dernier. Quels sont vos projets actuels ? Nos principaux projets résident dans la réalisation de notre programme d'ouverture et de continuer de développer nos trois concepts. Nous souhaitons aussi poursuive notre programme de conversion de certains supermarchés sous le concept Gourmet, le prochain en date après celui de Casablanca Vélodrome est le magasin de Rabat, Route de Zaers. Quelles sont vos perspectives pour le reste de l'année ? Les réalisations en ce début d'année laissent présager de très bonnes performances au cours de cette année.