Le parti de l'Istiqlal maintient sa décision de participer au gouvernement. Pour faire face au veto brandi par le Rassemblement national des indépendants, le secrétaire général du parti de la balance, qui se retrouve au cœur d'une polémique depuis quelques jours suite à ses propos sur la Mauritanie, a annoncé sa décision de ne pas faire partie en tant que personne du gouvernement. Et même les négociations pour la formation du futur exécutif, ce n'est pas le chef de file des héritiers de Alall El Fassi qui les mènera mais plutôt trois dirigeants du parti : Mohamed Soussi, Hamdi Ouled Rchid et Bouamer Taghouane. Le secrétaire général du PI, dont la démission a été rejetée par les militants comme il l'avait souligné lors de l'ouverture de la réunion extraordinaire du conseil national du PI, compte aussi déléguer certaines de ses attributions à des dirigeants du parti jusqu'à la tenue du prochain congrès. Ces décisions ont été prises pour couper l'herbe sous le pied du parti de la colombe. Une question se pose avec insistance : Les concessions de Chabat vont-elles permettre au parti de la balance de faire partie du prochain exécutif ? En tout cas, « quelques soient les circonstances, le groupe parlementaire du PI soutiendra le futur gouvernement », pour reprendre les termes de Chabat.