Des conventions relatives à la participation de la Banque islamique de développement (BID) au financement du projet des gares Casablanca Voyageurs, Kénitra et Tanger, spécifiques au train à grande vitesse (TGV), ont été signées jeudi entre le ministère de l'Economie et des finances, l'Office national de chemins de fer (ONCF) et la BID. La contribution de la BID à ce projet, dont la durée de réalisation est fixée à trois ans s'élève à environ 980 MDH, presque 88,5% de l'enveloppe global du projet. Ce financement permettra de financer le réaménagement du domaine urbain autour de ces gares, a précisé le directeur général de l'ONCF, Mohamed Rabie Khlie, à l'issue de la cérémonie de signature de ces conventions, notant que ces gares de nouvelles générations sont des centres de vie et disposeront de magasins de commerce. De son côté, le directeur régional de la BID de Rabat, Sidi Mohamed Taleb, a indiqué que «la signature de ces conventions boucle le programme du TGV dans les gares restantes qui seront opérationnelles d'ici l'été 2018», ajoutant que cette cérémonie a été l'occasion «d'évoquer tous les projets en cours, entrepris avec le Maroc dans huit pays africains». Le projet de construction de trois gares spécifiques au train grande vitesse à Casablanca Voyageurs, Kénitra et Tanger porte essentiellement sur le réaménagement et l'élargissement du bâtiment de la gare de Tanger Voyageurs y compris les équipements y afférents, sur une surface de 10.600 m2, alors qu'à Kénitra, un nouveau bâtiment voyageurs sera construit sur 13.000 m2. Concernant Casablanca Voyageurs, cette gare connaîtra la construction d'un nouveau bâtiment sur une surface d'environ 10.000 m2. Le projet porte également sur les services de conseils, la gestion et le suivi financier dudit projet. Pour rappel, l'organisme financier BID a été créé en 1973, commençant ses activités en 1975 entre les pays membres de l'Organisation de coopération islamique afin de soutenir la croissance économique et le progrès social. Tags: BID ONCF Financement Gares TGV.