Le Maroc prend part à la Conférence des Parties sur la lutte contre la désertification (CdP10). A cette occasion le Haut commissaire aux eaux et forêts, Abdeladim Lhafi, a animé une table ronde sur le rôle de la science dans la lutte contre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse. L'événement, dont la 10 session se tient à Changwon (Corée du sud) du 10 au 21 octobre est également l'occasion de cadrer la mission du panel scientifique créé auprès du Secrétariat Exécutif de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD). A ce titre, le Maroc a déjà dégagé quatre axes prioritaires, à savoir, l'approche ecosystémique de la lutte contre la désertification, les deux niveaux d'indication pour le suivi et l'évaluation des états de dégradation des terres et des sols d'une part ainsi que l'élaboration des outils d'appréciation de développement durable d'autre part. Au cours de son intervention, le responsable marocain a également proposé de prendre en compte la prévention des risques. Mais ce n'est pas tout. Selon Lhafi, il est également nécessaire d'intégrer les incertitudes notamment climatiques dans l'élaboration des politiques de développement. A ce titre, il apparait important désormais de mettre en place des outils et des leviers d'incitation pour la concrétisation du processus de la lutte contre la désertification et de la dégradation des sols et des terres. Pour rappel, la conférence de Changwon ambitionne également d'établir l'examen exhaustif des progrès accomplis dans la mise en œuvre du Plan-cadre stratégique décennal. Celui-ci, souligne-t-on vise à renforcer la mise en œuvre de la Convention pour la période 2008-2018.