Ce qui s'est passé dimanche après-midi au stade Père Jego de Casablanca ne peut, en aucun cas, passer sous silence. Le Raja Club Athletic, club qui a grandement participé à l'histoire du football marocain, ne peut, sous l'influence d'un entraîneur léger et d'un staff administratif emporté par l'émotion d'une journée ramadanesque, quitter le terrain pour protester contre une décision arbitrale, la plus contestable soit-elle ! Je ne reviendrais pas sur les circonstances de cette décision arbitrale, car le Raja, club au palmarès aussi riche, a déjà subi une multitude de fautes arbitrales comme il en a bénéficié, à travers toute son histoire, et cela n'est pas prêt de s'arrêter tant que le football existera ! Le Raja, club qui a connu des dirigeants de haut niveau de maîtrise de soi, de sens de responsabilité, tels les Kadri, Maach, Retnani, Aouzal, Ghallam, Amor, Hannate et j'en passe..., ne peut tomber aussi bas, en devenant la risée des autres clubs au niveau national, et surtout international où le Raja est plus connu pour ses titres et ses prestations de haute qualité. Non Messieurs ! Vous n'avez pas le droit de piétiner notre Raja national, et si vous n'êtes pas capables de maîtriser vos émotions, surtout dans les moments difficiles, vous n'avez rien à faire au Raja, allez diriger ou entraîner ailleurs! En plus, ce match rentrait dans le cadre de la Coupe du Trône, une compétition hautement symbolique, ce qui rend cette légèreté plus condamnable ! Le football marocain rentre dans une route sombre au niveau comportemental, et ne peut s'y enfoncer. À la fédération de sévir, c'est elle qui doit le protéger de ce genre de mésaventure ! Sinon, comment persuader les clubs dits «petits» de quitter le stade dés qu'une décision arbitrale ne leur sied pas ? À bon entendeur, salut !! Iconoclaste un jour, iconoclaste toujours... Oussama Benabdallah, Enfant de la télé Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.