Le marché des matières premières a été marqué en 2015 par la baisse de la demande dans plusieurs pays, notamment en Chine. Toutes les matières premières ont été touchées par une forte baisse des cours, à l'image de l'or, qui oscille autour de 1.000 dollars l'once en ce début 2016. Le charbon a perdu un tiers de sa valeur en 2015. Idem pour le pétrole, puisque le Brent de la mer du Nord a perdu 46% entre 2014 et 2015. Le WTI a quant à lui perdu 47% sur cette même période. Selon des économistes, les prix mondiaux dans le secteur ont perdu 38% au cours de l'année 2015 et devraient encore perdre 18% cette année. La semaine dernière, les matières premières ont connu une nette hausse des cours du sucre et du cacao, et la poursuite de l'augmentation des prix des métaux, alors que le pétrole, quoiqu'en baisse, restait soutenu par l'annonce d'une réunion en mars entre les pays producteurs. Prix des céréales en baisse Les cours du maïs, du blé et du soja ont terminé le mois de février en baisse, du fait de l'absence d'événement déterminant, notamment sur les places boursières et sur le marché pétrolier. À ce titre, les cours des trois grands produits ont été plombés à partir d'un accès de faiblesse du marché de l'or noir après que des responsables saoudiens et iraniens se soient montrés peu engageants quant à une résorption concertée de la surabondance générale. Le pétrole à 32 dollars Les cours du pétrole ont fini la semaine en baisse après avoir enregistré une hausse. Le cours du baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en avril, en hausse durant la séance du 29 février, a flanché juste avant la clôture pour finir à 32,78 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), en baisse de 29 cents. À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril avait cédé, le 26 février, 19 cents à 35,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE). Il était monté en séance jusqu'à 37 dollars, au plus haut depuis le 5 janvier. Au début de la séance du 29 février, les investisseurs étaient restés optimistes après l'annonce jeudi, par le ministre vénézuélien du Pétrole, d'une nouvelle réunion à la mi-mars entre son pays et l'Arabie saoudite, la Russie et le Qatar. L'annonce d'une nouvelle réunion montre que les membres de l'OPEP et d'autres pays producteurs souffrent financièrement de la chute des cours du pétrole.