Abdelkader Amara, ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement./DR La position du gouvernement vis-à-vis de l'affaire de la Samir est ferme, et l'Exécutif n'acceptera aucun chantage concernant la sécurité énergétique du pays, a affirmé le ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, Abdelkader Amara. La Samir a décidé, de manière unilatérale, d'arrêter la production, afin de contraindre sur le gouvernement à accéder à un certain nombre d'exigences comme exercer des pressions sur les banques pour résoudre la problématique de ses dettes, explique Amara. Le ministre intervenait, mardi, sur l'avenir de la Samir lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants. Selon Abdelkader Amara, «il est inadmissible que l'Etat assume la responsabilité de la mauvaise gestion de la société». Amara a appelé le propriétaire de la société à assumer son entière responsabilité, essentiellement concernant ses dettes envers l'Etat marocain et les particuliers. Pour le ministre, «il est illogique de demander à l'Etat d'intervenir pour éponger les dettes d'une société qui ont atteint 42,5 MMDH». Amara soutient ainsi que la Samir était parfaitement consciente de sa situation financière et que le gouvernement le lui a rappelé à plusieurs reprises, lui demandant de trouver un plan de sortie de crise. La situation de la Samir n'aura aucune incidence sur la raffinerie au Maroc, dixit Amara. Il a affirmé ainsi que le secteur de tutelle dispose d'un plan alternatif pour assurer l'approvisionnement du marché national.