Le cabinet Diorh marque le coup avec une étude entièrement dédiée au marché du travail dans le secteur privé. Augmentations, salaires initiaux, critères d'évaluation et dispositif de motivation des salariés, tout est passé au crible. Ce baromètre donne plus de précisions sur le comportement du marché du travail en 2013, avec une idée sur 2014. À quelques semaines des évaluations annuelles au sein des entreprises, le cabinet Diorh marque le coup avec une étude entièrement dédiée au marché du travail dans le secteur privé. Tout y passe: augmentations, salaires initiaux, critères d'évaluations et dispositif de motivation des salariés. Ce baromètre vient donc donner plus de précisions sur un marché que de nombreux observateurs ont qualifié de morose, avec des prévisions pour 2014 qui finalement ne seraient pas si négatives que cela. Ainsi, sur l'ensemble des entreprises interrogées, 95% d'entre elles affirment assurer une bonne fréquence des révisions de salaires ces dernières années, notamment en 2013. Observant les augmentations en fonction des statuts des salariés, il est à noter que ce sont les cadres moyens qui arrivent en tête, puisque 96% d'entre eux ont obtenu une augmentation cette année. Ils arrivent juste devant les cadres supérieurs (95%), les agents de maîtrise (94%) et sont loin devant les directeurs d'organisation (80%). Pour évaluer et décider de ces augmentations salariales, le top management s'appuie sur un certain nombre de critères parmi lesquels figure la performance individuelle, qui arrive en tête. Pas de révélation donc: la performance du salarié durant l'année est la première donnée sur laquelle s'appuient les patrons pour accorder à leurs salariés un plus dans leur salaire. Arrive ensuite la performance de l'entreprise: si cette dernière est bonne, elle peut ouvrir des portes aux actions d'augmentation motivées par une bonne santé financière de la structure. Conjoncture globalement favorable Une donnée rassurante transparaît à travers cette étude. Le marché du travail -et plus concrètement le secteur privé- se porte bien. La crise limite certes les ambitions des entreprises en termes de ressources humaines, mais le cap du recrutement est maintenu. Plus de 41% des entreprises interrogées affirment avoir embauché, et 51% ont maintenu leurs effectifs inchangés en 2013. La tendance plutôt positive se poursuit en 2014. Les perspectives notées par les experts du cabinet Diorh annoncent que 45% des entreprises manifestent leur intention d'embaucher, et 47% prévoient de garder le nombre de leurs salariés inchangé. Cependant, la même attitude positive ne concerne pas les salaires puisque le salaire moyen d'un jeune diplômé à l'embauche tourne autour des 8.000 DH; un niveau pratiquement inchangé, crise oblige. l