Johnny Hallyday au cinéma pour interpréter un rôle auquel il s'identifie forcément : celui d'un père absent. Un film de Claude Lelouch où il donne la réplique à son grand ami : Eddy Mitchell. Au cinéma dès le 2 avril. Un photographe de guerre et père absent, qui s'est plus occupé de son appareil photo que de ses 4 filles, coule des jours heureux dans les Alpes avec sa nouvelle compagne. Il va voir sa vie basculer le jour où son meilleur ami va tenter de le réconcilier avec sa famille en leur racontant un gros mensonge. Johnny Hallyday avait déjà tourné sous la direction de Claude Lelouch en 1972 pour «L'aventure c'est l'aventure» où il jouait son propre rôle aux côtés de Lino Ventura et Jacques Brel. À l'origine, le rockeur n'était pas pressenti pour jouer le rôle principal de «Salaud, on t'aime», mais finalement, quand il s'est imposé à Claude Lelouch, tout est devenu évident pour le réalisateur, plus emballé que le reste de la profession : «Aucune chaîne de télévision ne voulait faire un film avec Johnny et moi, aucune assurance n'a voulu nous suivre, les co-producteurs, les distributeurs, tout le monde s'est montré frileux».«Si je n'étais pas follement amoureux de Laeticia, elle pourrait être la femme de ma vie», a confié Johnny Hallyday, qui a immédiatement senti une évidence en tournant avec sa partenaire de jeu Sandrine Bonnaire. «Ce n'est pas un couple de cinéma. C'est un couple possible. Ils se sont aimés, tout de suite», ajoute Claude Lelouch, qui n'a pas eu de difficultés pour les faire jouer deux amants. Le chanteur-acteur confie s'être identifié personnellement au personnage de ce père de quatre enfants, toujours parti à droite et à gauche pour les besoins de son métier : «Je n'ai pas eu quatre filles comme le personnage, mais quatre enfants qui ont été élevés par leur mère parce que je n'étais pas là...Un père absent», déclare la légende du rock français depuis plus de 50 ans. La bande son de «Salaud, on t'aime» se dessine à travers le jazz d'Ella Fitzgerald et Louis Armstrong, de la chanson «Les eaux de Mars» de Georges Moustaki, ou encore des «Quatre saisons» de Vivaldi, repris par les compositeurs du film, Francis Lai et Christian Gaubert. Le commencement du monde selon Aronofsky... L'Arche de Noé, selon Darren Aronofsky, ne peut qu'être réussi. Surtout si l'acteur principal s'appelle Russel Crowe. À découvrir le 9 avril. Russell Crowe est Noé, un homme promis à un destin exceptionnel, alors qu'un déluge apocalyptique va détruire le monde. La fin du monde... n'est que le commencement. Darren Aronofsky dirige une nouvelle fois Jennifer Connelly, plus de dix ans après lui avoir offert un de ses rôles les plus marquants dans l'insoutenable mais brillant Requiem for a Dream (2001). Darren Aronofsky a cité la trilogie de Peter Jackson, Le Seigneur des anneaux, comme référence pour son premier film à grand spectacle. D'ailleurs, pour justifier son adaptation personnelle du mythe de Noé, il cite de nouveau le réalisateur néo-zélandais et le monde qu'il a créé : «Tout comme la Terre du milieu a été inventée, nous avons décidé d'imaginer un univers à partir des indices contenus dans la bible. Nous avons donc bâti un monde fantastique, mais fidèle à l'histoire originelle.«Au nom de l'écologie, Darren Aronofsky a exigé des acteurs qu'ils ne boivent pas dans des bouteilles en plastique. Une contrainte, qui, couplée aux conditions météorologiques calamiteuses -le tournage s'est déroulé sous la chaleur étouffante de New York - a sacrément affaibli les comédiens. Emma Watson, qui interprète la fille adoptive de Noé, confie avoir été malade durant le tournage après avoir bu de l'eau non potable : «Tout ce que nous utilisions était recyclé ou recyclable. Ne pas avoir de bouteilles d'eau à portée de main à 5h du matin, lorsque tu es crevée et que tu délires un peu [à cause de la déshydratation], ce n'était vraiment pas le top. Un matin, j'étais si fatiguée que j'ai attrapé un mug dans mon mobil-home et j'ai bu de l'eau croupie qui était là depuis le début du tournage, soit trois mois. J'ai été vraiment malade», a confié la jeune actrice au magazine Wonderland.