L'Asmex vient de signer une convention formalisant son rôle à jouer dans le développement des exportations nationales. L'association bénéficiera d'un appui financier conséquent du ministère de tutelle. Le détail de ce plan d'action. L'Association marocaine des exportateurs (Asmex) se positionne pour assurer le développement des exportations nationales avec un soutien financier de plus de 29 MDH. L'Association marocaine des exportateurs pour le développement et la promotion des exportations a en effet formalisé cette action à travers une convention signée avec le ministère délégué auprès du ministère de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, chargé du Commerce extérieur. Cette convention dont les Inspirations ECO dispose des détails s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement et de la promotion des exportations. Elle engage de ce fait les deux parties à assurer respectivement leur rôle de promoteurs de l'offre exportable marocaine. Ceci à travers une convention dont les objectifs devront être atteints entre 2014 et 2018. Dans le détail de ces objectifs, il faut noter l'élargissement de la base d'entreprises bénéficiaires des mesures d'accompagnement transverses, le renforcement des actions de diffusion des programmes d'appui transverses du ministère délégué en charge du Commerce extérieur et le développement de l'offre de services aux exportateurs. Afin de décliner le travail de réalisation de ces objectifs, l'Asmex s'est dès à présent engagée à opérer «une mise à niveau juridique, fonctionnelle et opérationnelle», cite-t-on dans le document. Plus encore, l'association devra appuyer toute action institutionnelle pour la promotion de l'offre exportable, ceci grâce à des actions de diplomatie économique ou encore de sensibilisation sur les opportunités offertes par les différents accords commerciaux signés par le Maroc. Elle devra également assurer un appui au développement des différents conseils d'affaires dans le pays. Une coordination devra également être opérée avec les associations professionnelles des différents secteurs d'activité afin d'assurer une meilleure «internationalisation des entreprises exportatrices». Dans un angle plus poussé, un canal essentiel au développement du niveau de l'offre exportable national devra être assuré, à savoir l'élargissement du nombre d'entreprises exportatrices parmi le tissu entrepreneurial national. Pour ce faire, un réel travail devra être mené en amont. Les entreprises marocaines devraient dès lors bénéficier d'une évaluation et d'une segmentation des capacités de développement à l'export des différentes entreprises. Ce qui pourrait en soi constituer une bonne nouvelle, notamment pour les petites et moyennes entreprises. Ces dernières devront pour ce faire se soumettre à un audit à l'export qui sera déployé par le ministère de tutelle. . Quid des consortiums Les consortiums à l'export seront conduits dans cette nouvelle stratégie. Malgré la déficience affichée jusque-là de ce modèle, l'opération devrait être reconduite. L'Asmex prendra en charge ce qui jusqu'alors était inefficient, à savoir la communication et la sensibilisation des entreprises sur la nécessite d'activer la création de consortium à l'export dans toutes les régions du royaume. Cette approche sera, selon les termes de la convention, accompagnée d'un processus de développement des compétences à l'export. Ceci en organisant pour toutes les entreprises exportatrices des programmes de formation leur permettant de former leurs cadres et dirigeants. Dans cette même logique, il est à noter que l'association devra assurer un rôle déterminant dans l'amélioration de la compétitivité des entreprises exportatrices à travers la mise en œuvre du dispositif des «contrats de croissance à l'export». Autre bonne nouvelle de cette convention, la résorption du «gap» de la distribution longtemps relevé par de nombreuses entreprises exportatrices. Une mobilisation et un développement des relais de distribution à l'international devront être assurés. Ce travail passera par la scellée d'alliances commerciales avec des réseaux de distribution ou relais sur les marchés cibles. Une action qui pourrait à terme être extrapolée pour assurer le développement d'espaces commerciaux faisant acte de vitrines de l'offre marocaine sur les marchés de prédilection. Toutes ces mesures devront dès lors connaître l'appui du ministère de tutelle qui s'engage pour sa part à apporter «un soutien financier pour le renforcement des capacités d'intervention de l'Asmex et mesurer dans le même temps la mise en œuvre de la convention».