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«Le projet CEED Maroc a très bien marché»
Publié dans Les ECO le 30 - 10 - 2014


PETER RIGHI
Fondateur et CEO de CEED Monde
Le fondateur de CEED revient sur les premiers pas d'un concept qu'il a lui-même imaginé. Après l'avoir déployé dans plus de 12 pays à travers le monde, le responsable livre la recette du succès de cette aventure et annonce, en avant-première, son prochain déploiement en Palestine.
­Les ECO : Comment l'aventure CEED a-t-elle démarré ?
Peter Righi : Je travaille depuis 25 années pour une société du nom de «SIF» dont la principale activité est d'investir dans les petites et moyennes entreprises. L'idée de CEED était initialement de transmettre nos connaissances en tant qu'entrepreneurs et investisseurs aux petites et moyennes entreprises de manière à les valoriser. Quand j'ai démarré l'aventure CEED en Europe de l'Est, je ne savais pas vraiment si cela allait fonctionner. Tout ce dont j'étais sûr c'était d'adopter une approche qui mettrait l'entrepreneur au coeur du processus de mentoring. Ils devaient être à la fois élèves et enseignants, dans le sens où la base de l'esprit d'entreprise est très organique. Les entrepreneurs s'approprient le projet entièrement, ce qui lui donne une chance de se développer rapidement. Ce que nous avons à faire est d'apporter de la valeur ajoutée. C'est ce qui nous a permis de développer l'expérience CEED dans plus de 12 pays aujourd'hui et d'assister à sa constante croissance.
Quelles ont été les contributions de CEED à travers le monde ?
Nous pouvons décrire et évaluer les contributions de CEED dans le monde, à travers deux ou trois différentes façons. En fin de compte, nous aidons les entreprises à se développer et à croître. Mais du point de vue de l'écosystème, la contribution réelle de CEED est d'avoir créé une dynamique de bénévolat, d'avoir également créé une confiance sur les marchés où règne un réel manque de confiance des entrepreneurs. Nous réunissons des entrepreneurs qui ont une expérience commune afin que ces derniers puissent faire des affaires les uns avec les autres. Cela relève également le niveau et les compétences des entrepreneurs.
CEED Maroc a démarré il y a 2 ans. Comment ce projet s'est-il développé ?
Comme je le disais au début de cet entretien, j'ai commencé l'aventure en Europe de l'Est et j'ai bénéficié de partenaires de taille comme le gouvernement américain à travers l'USAID. Avant l'implantation du concept au Maroc, nous avons réalisé un benchmarking qui nous a permis de relever des problématiques similaires à celles rencontrées dans les différents pays où nous avions auparavant déployé CEED. En d'autres termes, nous avons relevé le besoin du marché marocain à voir se construire plus d'entreprises pour créer plus emplois. Un grand nombre d'entreprises marocaines qui ont 2 ou 3 ans d'existence ont peut-être pu se développer mais n'ont
pas eu l'occasion de croître comme elles le planifiaient. Au moment où nous avons démarré au Maroc nous avons voulu présenter les meilleures croîpratiques du marché en essayant de les appliquer au marché marocain de manière à construire de meilleures entreprises et sous la direction de Fatima-Zahra Oukacha, le projet a très bien marché.
Quels sont ses apports pour les jeunes entrepreneurs ?
Grâce aux programmes que nous offrons, nous avons construit des produits spécifiques qui répondent aux besoins précis des entrepreneurs marocains. Une entreprise performante doit avoir à sa tête un dirigeant capable de déléguer des responsabilités à ses équipes. Nous avons donc essayé de transmettre aux dirigeants d'entreprises marocaines tous les outils pour pouvoir gérer leur business. Je dirais que les produits qui aident les entrepreneurs à se développer dans un marché sont adaptés à chaque marché, nous aidons les entrepreneurs à se développer en fonction des spécificités du marché dans lequel ils opèrent.
Quelle stratégie de développement suivezvous pour étendre ce concept ?
Je pense qu'il y a deux types d'extension. Si vous observez de près l'évolution de CEED, vous verrez que le concept a été déployé dans les principales villes de chaque pays dans lequel nous opérons aujourd'hui. Ce déploiement est décidé en fonction de la taille du pays et donne la possibilité d'étendre le concept à l'échelle nationale et
le Maroc présente ces mêmes possibilités. Dans une dimension régionale, notre plan de développement vise à étendre le concept CEED au Maghreb et au Moyen-Orient. Nous avons aujourd'hui un programme au Maroc et en Tunisie, et nous cherchons à lancer un nouveau programme dans les 6 prochains mois en Palestine.
Comment comptez-vous mettre ce projet en oeuvre ?
Ce sera la même expérience que celle menée au Maroc avec tout de même quelques points de différences. Nous allons tirer des leçons des marchés dans lesquels nous avons déjà opéré dans la région notamment des expériences que nous avons menées au Maroc et en Tunisie et voir ce qui peut aussi se déployer en Palestine. Nous sommes également conscients des différences qui existent entre les écosystèmes marocains, tunisiens et palestiniens bien qu'il existe des formules fondamentalement similaires qui peuvent être appliquées. Les jeunes entrepreneurs ont besoin d'user de leurs compétences et leurs capacités dans l'entrepreneuriat. Ils ont besoin de rencontrer des entrepreneurs qui ont réussi dans leurs environnements. Fondamentalement le déploiement de CEED en Palestine sera similaire à celui que nous avons opéré au Maroc et en Tunisie, mais le contenu sera différent et adapté à l'environnement palestinien. Je pense que les ressources humaines sont présentes et leurs capacités sont très élevées en particulier dans des secteurs comme les nouvelles technologies.


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