La réforme du système des CSF peut être en soi une bonne nouvelle pour un secteur privé en quête de compétitivité. L'occasion pour Les ECO de revenir sur les différents besoin concrets des TPME sur le terrain. Bain de jouvence pour les contrats spéciaux de formation (CSF). La réforme du système des CSF peut être en soi une bonne nouvelle pour un secteur privé en quête de compétitivité. La doléance avait été formulée il y déjà quelques mois par la CGEM dans le cadre de son rapport sur la compétitivité que le patronat avait adressé au gouvernement. Aujourd'hui les fruits de cette initiative semblent payer et pour cause un «relifting» de ce système vient d'être annoncé en grandes pompes par le ministre de tutelle. L'occasion pour les ECO de revenir sur les dessous d'une réforme enclenchée et sur les différents besoin concrets des TPME sur le terrain. Pour le ministre délégué en charge de la formation professionnelle, Abdelaadim El Guerrouj, «la réforme des CSF ambitionne l'amélioration de la productivité et de la compétitivité de l'entreprise». En ce sens, l'ambition vise l'amélioration de la productivité et de la compétitivité de l'entreprise et plus spécifiquement celle de la très petite et la moyenne entreprise (TPE-PME). Cette fin du dysfonctionnement chronique des mécanismes des contrats spéciaux de formation avec l'avènement de 38 mesures sont concrétisées dans le cadre des deux avenants aux manuels de procédures des CSF et des Groupements interprofessionnels d'aide au Conseil , les patrons de TPME la perçoivent autrement (cf: www.leseco.ma). Sur le terrain, un certain nombre de dysfonctionnements demeurent, notamment en termes de qualité de la formation continue proposée mais également en termes de procédures administratives jugées trop laborieuses et décourageantes. Des réponses aux attentes C'est en réponse à ce type de doléances que le travail de refonte a été actionné et réalisé. Un plan de mise en œuvre a été de ce fait adopté et des mesures concrètes et des échéanciers précis de mise en œuvre ont été arrêtés, dans le cadre d'une concertation et d'une gouvernance tripartie du système en vue d'augmenter le nombre d'entreprises et de salariés bénéficiaires, à travers des procédures efficaces et souples. Ce dernier porte essentiellement sur «la dynamisation des activités d'information et de sensibilisation des entreprises menées par les GIAC, la mise en place d'un système d'assurance qualité des études sectorielles et du processus d'identification des besoins en compétences des branches professionnelles, le développement de la plateforme E-CSF», explique la tutelle. Ceci vise à permettre de redresser la barre d'un bilan peu réjouissant de la formation continue. Selon le ministre délégué, seul 7% des salariés profitent des instruments de formation continue au Maroc. En effet seul, 1,2% des entreprises bénéficient aujourd'hui de la formation continue en cours d'emploi. Un objectif est d'ores et déjà fixé pour atteindre 20% des entreprises et toucher près de 600.000 collaborateurs à travers le royaume, ceci en visant essentiellement les TPME.