L'association Kane Ya Makane vient de fêter son 5e anniversaire au siège de la Société Générale. Une occasion pour l'Association qui prône l'art en tant que vecteur social pour faire le bilan sur ses activités et mieux entrevoir l'avenir. Jamais l'art n'a été aussi utile et créateur de bonnes ondes. Ceci est la philosophie de l'association Kane Ya Makane créée en août 2009 pour concrétiser la conviction de ses fondatrices que l'art et la culture peuvent constituer un formidable vecteur de développement éducatif, socioéconomique et humain au Maroc. Elle déploie aujourd'hui deux grands projets : Tanouir + et Talents de femmes. Véritable programme de lutte contre l'abandon scolaire dans les écoles publiques situées en milieu rural, Tanouir + s'articule autour d'ateliers artistiques pluridisciplinaires et de cours de renforcement en langue française dispensés au sein même des écoles en faveur des élèves ainsi que de la formation des instituteurs. Son objectif général est de favoriser un développement éducatif et personnel harmonieux des enfants pour améliorer leurs chances de réussite en tant qu'adultes. Ce programme est actuellement déployé dans 3 régions du Maroc (Agadir, El Jadida et Marrakech), auprès de 17 écoles publiques et touche plus de 3.000 élèves ainsi que 45 instituteurs. Le projet Talents de femmes vise, quant à lui, l'autonomisation et le développement socioéconomique d'un groupe de femmes vivant dans un village enclavé à travers leur formation artistique et la commercialisation de leurs œuvres. Déployé depuis 2009, ledit programme permet à ces femmes, constituées en coopératives, de toucher depuis plusieurs années un revenu grâce aux recettes issues de la vente de leurs tableaux. Outre les avancées et réalisations relatives à ces deux projets, les invités ont pu découvrir en avant-première les dernières productions artistiques des femmes ainsi qu'un échantillon de créations artistiques réalisées par les enfants bénéficiaires du programme Tanouir +. C'est ainsi que l'association continue à mener le combat de l'éducation nationale qui a oublié la culture et omis de l'inclure comme elle se doit dans le parcours scolaire. Une initiative à saluer...