Malgré une reprise de leurs activités, due en partie à la plus grande fluidité dans l'acheminement des conteneurs dans le port de Casablanca, les freight forwarders du Maroc continuent de faire face à des problèmes financiers. Et pour cause : les difficultés de recouvrement. «Cela est surtout causé par les délais de paiement qui ne sont toujours pas respectés, malgré les dernières mesures réglementaires prises par le gouvernement», explique Rachid Tahri, président de l'Association des freight forwarders du Maroc (AFFM). «La plupart de no structures sont des PME. Ces retards de paiement handicapent énormément notre trésorerie», ajoute Tahri, qui fait également savoir que «les banques ne sont plus autant disposées à leur accorder des crédits».