Après plusieurs mois de tergiversations et de rudes négociations, le projet d'indemnité pour perte d'emploi (IPE) semble être sur la voie de l'adoption. La CGEM, qui avait jusqu'ici émis quelques réserves, vient enfin de donner son accord pour sa mise en œuvre. Cet accord intervient suite à l'engagement du gouvernement pour doubler l'enveloppe budgétaire réclamée par la CGEM dans le cadre du nouveau mandat, prévue par l'Etat pour accompagner le démarrage de l'IPE. Selon la CGEM, le fonds d'amorçage d'un montant de 250 MDH proposé auparavant faisait encourir au mécanisme le risque d'être déficitaire dès la deuxième année de sa mise en œuvre. Ce risque aurait pu se traduire soit par un arrêt de l'IPE, soit par une augmentation des cotisations salariales et patronales venant grever les charges des entreprises déjà pénalisées par une conjoncture économique difficile. «En portant le montant de sa contribution à 500 MDH, l'Etat assure à l'IPE un financement plus pérenne», sachant qu'une évaluation et une révision du dispositif sont prévues à la fin de la troisième année de mise en œuvre.