En avril 2013, l'Université internationale de Casablanca (UIC) a bouclé ses trois ans d'activité, marquant ainsi la fin d'une phase de lancement riche en événements. «Nous avons atteint les objectifs annoncés lors de notre lancement au niveau de tous les axes», explique d'emblée Antonio Maceda, président-directeur général de l'UIC. «Si l'on doit placer 2013 sous un signe, ce sera l'année de l'accomplissement pour l'Université internationale de Casablanca». Le premier pas réussi pour l'établissement est l'obtention de la reconnaissance de ses diplômes par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, grâce à l'accréditation de ses filières. Il compte actuellement plus de 17 filières accréditées ou en cours d'accréditation pour le cycle Licence. L'Université offre une panoplie de filières organisée autour de quatre facultés : faculté des sciences de l'ingénieur, des sciences de la santé, du commerce et de la gestion ainsi que du tourisme et management sportif. Des thématiques qui combinent à la fois des formations classiques comme le commerce et la gestion, mais aussi des formations atypiques comme celles proposées dans le cadre de la faculté de santé ou de tourisme et management sportif. L'Université internationale de Casablanca a-t-elle réussi à réduire l'hégémonie des métiers de gestion sur les autres types de formation ? En trois ans à peine, cela peut être difficile mais pas impossible. Les filières de la santé et du tourisme qu'elle propose ont réussi à attirer des étudiants intéressés par ces domaines, mais pas encore assez. «Au Maroc, 50% des étudiants s'intéressent essentiellement aux filières de management et de gestion, et l'Université internationale de Casablanca ne fait pas exception», confie Antonio Maceda. Par conséquent, malgré un intérêt certain pour les nouvelles filières, c'est la faculté de commerce et de gestion de l'UIC qui attire le plus de demandes. «Ceci s'explique essentiellement par un problème d'orientation et une méconnaissance de la part des étudiants du potentiel qui existe dans d'autres filières», explique Laura Kakon, vice-présidente «marketing & sales» de l'UIC. Cette dernière ajoute : «Un effort de communication doit être fait et porté par tous pour informer les étudiants bacheliers sur les secteurs qui recrutent et les métiers qui offrent des emplois certains». Plus de filières pour la rentrée prochaine L'UIC croit au potentiel de ses branches innovantes et continue à les renforcer par de nouvelles filières qui seront lancées à la rentrée universitaire 2013-2014. Il s'agit de la filière de la psychomotricité (ndlr : discipline visant à prévenir ou à traiter les troubles psychomoteurs ou les handicaps) au niveau de la faculté de santé. Un domaine qui souffre d'un véritable vide en matière de formation. «Le besoin est tel qu'aujourd'hui il n'existe qu'une dizaine de psychomotriciens diplômés au Maroc», précise le président de l'UIC. L'Université privée lance également son parcours «grande école en commerce international» adossé à l'Ecole supérieure de commerce extérieur de Paris (ESCE), également membre du réseau Laureate International Universities. Au niveau de l'ingénierie, deux nouvelles filières seront lancées. La première sera spécialisée dans les NTIC et la seconde dans le génie civil. «Nous lancerons également notre cycle de master. Comme nous sommes une nouvelle université, nous ne pouvions pas le lancer tant que notre première promotion n'avait pas atteint la fin du cycle de licence», avance Antonio Maceda. Ce qui sera chose faite puisque l'année 2013 verra la sortie de la première promotion du cycle normal de l'UIC, d'où l'organisation récente du premier «Job fair» de l'université, marqué par la participation de 27 entreprises. Soucieux de l'insertion professionnelle des lauréats : «nous avons établi un département spécialisé pour l'orientation des carrières, qui a pour mission de préparer les étudiants aux entretiens d'embauches, présentation des CV, etc...», explique-t-on auprès de l'UIC. Un département qui fera désormais partie de la structure de l'établissement. Le campus pour septembre 2014 Sur un autre registre, les travaux de réalisation du Campus de l'Université internationale de Casablanca ont démarré en mai dernier. Les responsables prévoient un déménagement vers de nouveaux locaux, qui seront situés au niveau de Casa Green Town en septembre 2014. Le projet qui nécessite une enveloppe budgétaire de 750 MDH sera réalisé en trois phases. Sur les 6 hectares couverts, parmi les 10 que compte le projet, 15.000 m2 seront réalisés au niveau de la première phase. La deuxième phase verra la construction de 20.000 m2. Les 25.000 m2 restant seront réalisés au niveau de la dernière tranche. «Le Campus est un élément central dans notre modèle puisqu'il s'agit d'une véritable plateforme de vie, d'échanges et de partage qui permettra l'interaction entre les étudiants des différents horizons et contribuera au processus de leur évolution personnelle», explique Antonio Maceda. Les ambitions africaines de l'UIC Le Maroc est actuellement un hub vers l'Afrique subsaharienne pour les opérateurs économiques. L'Université internationale de Casablanca ne sort pas du lot. Elle aspire à devenir la première université privée au Maroc et attirer plus d'étudiants africains. «Nous représentons la première université du réseau Laureate en Afrique, nous ne serons pas les seuls puisque le réseau Laureate a d'autres projets en gestation, dans lesquels nous nous inscrivons», nous confie-t-on auprès de l'UIC. Clairement, le réseau Laureate s'installera dans les pays africains qui ont une taille critique et le potentiel pour l'installation d'une université aussi importante, offrant une si large palette de formations, comme c'est le cas pour le Maroc. Les autres pays seront desservis par les universités proches, pourquoi pas celle de Casablanca ? L'esprit de l'internationalisation est loin d'être un simple qualificatif de l'université privée de Casablanca. C'est une véritable ambition !