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Mon boss est un raciste
Publié dans La Vie éco le 02 - 03 - 2012

J'ai l'habitude de travailler avec toutes sortes de profils de managers. Depuis le temps que j'évolue en multinationale, je peux dire que j'ai vraiment eu tous les «modèles» mais là c'est le top. En fait, tout simplement mon boss est raciste. Et ça devient vraiment très difficile de supporter ses remarques déplacées. Je ne suis pas le seul dans ce cas, mais en même temps nous ne voyons pas de solution ?
C'est un problème très délicat ! Délicat, car la plupart du temps sujet tabou par excellence. Mais c'est surtout une situation très difficile à gérer au quotidien car elle dépasse largement le contexte professionnel.
Notre société est complexe
Pour avoir accompagné de nombreux «expatriés» je peux vous dire que, de leur point de vue, notre société est très complexe ! En effet, de très nombreux «codes» pourtant très importants ne sont jamais verbalisés clairement et les maladresses peuvent ainsi s'accumuler sans même qu'ils s'en rendent compte (d'autant que notre culture du «hchouma» nous empêche de réagir à chaud lorsqu'un impair est commis, aggravant ainsi le problème au fil du temps). Aussi, assurez-vous que vous n'avez pas interprété trop «rapidement» certains de ses propos. En d'autres termes, assurez-vous que vous n'avez pas (de bonne foi sûrement) alimenté une croyance qui n'a en réalité aucun fondement. Pour cela, faites marcher votre réseau et renseignez-vous sur cette personne dans sa précédente fonction, cela vous aidera sûrement à «valider» votre ressenti.
Une discussion franche
Que vous soyez intimement convaincu de la pertinence de votre jugement ou non, vous devrez avoir une discussion franche avec cette personne. Eh oui, je sais : pas simple de «crever l'abcès», d'autant que, culturellement, nous ne sommes pas très à l'aise en situation de conflits et encore moins lorsqu'il s'agit de «dire la vérité». Partagez avec cette personne votre ressenti, apportez des exemples concrets tout en évitant de transformer ces échanges en «règlement de comptes». Le mot ressenti est très important, car autant une personne peut réagir très violemment à une critique sur sa personnalité, autant elle ne peut rationnellement vous en vouloir de «ressentir telle émotion». Vous n'êtes pas là pour apporter des solutions mais simplement alerter sur un problème. Vous rendrez ainsi service à cette personne qui ne se rend sans doute pas compte de la portée de son comportement sur les équipes. Si vous avez de la chance, vous aurez en face de vous une personne dans un premier temps très gênée, puis ennuyée d'avoir involontairement/maladroitement blessé ses collègues et qui sera en demande de conseils de votre part. Si, au contraire, vous vous retrouvez face à une personne butée, se cantonnant sur ses positions avec des remarques comme «je suis comme ça et je n'y peux rien si vous êtes autant susceptible», alors vous n'aurez pas beaucoup d'espoirs mais au moins vous serez fixé !
Au nom de nos valeurs
Nous devons tous «avaler un certain nombre de couleuvres» au travail : supporter un collègue bavard, un manager inflexible, un confrère trop ambitieux, un boss bourré de contradictions, des clients exigeants… La liste est longue et somme toute assez banale. Mais certaines «couleuvres» sont inacceptables. Et se sentir attaqué dans son intégrité en fait partie. Alors si vos efforts avec la personne concernée, ni vos alertes à la DRH n'ont eu d'effet, vous n'aurez d'autres choix que d'accepter la situation ou de quitter cette entreprise. Il est ici question de valeurs, de dignité et de respect de soi-même ! D'autant que vivre au quotidien ce type de brimades peut être extrêmement dangereux pour notre estime et donc risque d'affaiblir notre très précieux capital «confiance en nous» ! Alors, prenez vos responsabilités : validez vos infos, adressez le problème avec maturité et si aucune voie de sortie ne vous paraît possible alors quittez ce bateau et rejoignez une autre société qui soigne tout autant son image de marque que le casting de ses décideurs !


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