Une cérémonie officielle de signature de l'Accord Intergouvernemental sera organisée lors du prochain Sommet de la CEDEAO en décembre 2024 ou une autre date qui sera circonscrite au premier trimestre 2025. Suivez La Vie éco sur Telegram Leila Benali, ministre de la Transition Energétique et du Développement Durable, a présidé vendredi 1er novembre, la délégation marocaine qui a pris part à la réunion ministérielle conjointe organisée par la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur le projet unique de Gazoduc africain atlantique (Nigéria-Maroc) à Abuja, au Nigeria. La réunion d'Abuja intervient après un atelier régional d'examen et de validation de l'Accord des Etats hôtes (HGA- Host Government Agreement), organisé du 8 au 11 octobre dernier à Lagos au Nigéria et qui fait suite à plusieurs rounds de négociations des dispositions de l'Accord Intergouvernemental (IGA) et de l'Accord de Gouvernement Hôte (HGA), organisés à Rabat, Marrakech et à Abidjan. L'organisation de ces réunions de travail et d'ateliers régionaux sur le projet d'Accord Intergouvernemental (IGA) et le projet d'Accord du Gouvernement Hôte (HGA) s'insère dans le cadre du projet stratégique de Gazoduc Afrique Atlantique, lancé suite à l'initiative de SM le Roi Mohammed VI et l'ancien Président du Nigéria Muhammadu Buhari, et soutenue par l'actuel Président nigérian Bola Tinbu. Lors de cette réunion, les ministres ont adopté l'accord intergouvernemental (IGA) sur le Gazoduc Africain Atlantique et l'Accord avec le Gouvernement Hôte (HGA) annexé à l'IGA, indique un communiqué du ministère de la Transition énergétique. Ils ont également convenu de l'organisation d'une cérémonie officielle de signature de l'Accord Intergouvernemental lors du prochain Sommet de la CEDEAO décembre 2024 ou une autre date qui sera circonscrite au premier trimestre 2025. Le projet officiellement rebaptisé Au cours de cette réunion, Mme Benali a réaffirmé l'engagement du Maroc envers le projet de Gazoduc Africain Atlantique, visant à renforcer les liens énergétiques entre les pays d'Afrique de l'Ouest et le Maroc. Elle a indiqué que ce projet stratégique vise à permettre l'émergence d'une véritable prospérité pour l'Afrique et ses populations en exploitant localement les ressources africaines, en développant des infrastructures industrielles et en créant des emplois. Le gazoduc Nigeria-Maroc a toujours été bien plus qu'un simple pipeline, a-t-elle souligné, affirmant qu'il s'agit d'un projet éminemment politique, dont l'idée est portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et les Présidents du Nigeria. « Leur soutien à cette vision n'a jamais faibli, car il ne s'agit pas seulement d'une infrastructure traversant plusieurs pays africains sur 6 000 kilomètres, d'une capacité de 15 à 30 milliards de mètres cubes de gaz, ou encore d'un accès moderne à l'énergie pour près de 400 millions de personnes réparties dans 13 pays », a expliqué la ministre, relevant que ce projet est surtout une réponse à la reconnaissance mondiale, particulièrement en Europe, que le dernier réservoir de capacité productive pour les décennies à venir est l'Afrique. Remerciant les différents partenaires qui ont adhéré à cette vision en contribuant à la persévérance nécessaire à la poursuite de cette initiative, Mme Benali a fait savoir que désormais, le projet se nomme le Gazoduc Afrique Atlantique, en référence à la vision atlantique de SM le Roi, visant à offrir aux pays du Sahel une porte vers l'Atlantique et une ouverture à la prospérité.