Pour le Royaume, les programmes de coopération technique ont besoin d'un soutien accru, en fournissant à l'Agence internationale de l'énergie atomique des ressources financières lui permettant de répondre aux demandes croissantes des Etats membres en développement. Suivez La Vie éco sur Telegram L'ambassadeur, représentant permanent du Royaume auprès des organisations internationales à Vienne, Azzeddine Farhane, a plaidé pour davantage de soutien aux programmes de coopération technique de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). "Les programmes de coopération technique ont besoin d'un soutien accru, en fournissant à l'Agence des ressources financières lui permettant de répondre aux demandes croissantes des Etats membres en développement", a-t-il indiqué dans son allocution à l'occasion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA, qui se tient du 3 au 7 juin. S'exprimant au titre du point de l'ordre du jour 3 "Renforcement des activités de coopération technique de l'Agence: Rapport de coopération technique 2023", le diplomate a réitéré l'engagement du Royaume à soutenir le rôle central de l'AIEA dans la fourniture de l'assistance technique aux Etats membres. A cet égard, a-t-il rappelé, le Maroc a pu développer, en partenariat avec l'AIEA et les Etats membres, une capacité reconnue aux niveaux régional et international en matière de formation et d'éducation dans différents domaines des applications nucléaires. Et de préciser que le Royaume est l'un des principaux pays d'Afrique à proposer des formations, des ateliers et des enseignements, et à partager son expertise technique avec l'ensemble des Etats membres africains, selon les registres de l'AIEA. "En effet, les centres de formation marocains (AMSSNuR, CNESTEN, etc.) ont contribué à la formation de centaines de professionnels africains", s'est-il félicité. A ce titre, M. Farhane a relevé que le Maroc, dans le cadre de son engagement fort à soutenir l'action de l'AIEA pour le renforcement de capacités en Afrique, a contribué à la formation, en 2023, de plus de 140 experts africains dans différents domaines. Au cours de l'année écoulée, a-t-il fait observer, le Royaume a organisé, plus de 10 formations, ateliers et séminaires régionaux et a formé 48 candidats au master en radiopharmacie, physique médicale, nutrition humaine et techniques nucléaires. Il s'est également félicité du contenu du rapport du Secrétaire général de l'AIEA sur la coopération technique en 2023, qui "souligne les contributions du Maroc à la promotion de l'utilisation sûre et sécurisée des applications nucléaires pacifiques". "Il est intéressant de noter que l'AIEA a exécuté les programmes prévus, tout en veillant à intégrer ses initiatives innovantes pour mieux aider ses Etats membres à renforcer leurs capacités dans l'utilisation pacifique de la science et de la technologie nucléaires", a fait remarquer M. Farhane, soulignant la contribution du Maroc aux efforts de l'organisation en matière de soutien technique "en tenant compte des contextes économiques, politiques, sociaux et culturels régionaux". En conclusion, le diplomate marocain a réitéré l'engagement "ferme" du Royaume à continuer à partager, soit dans un cadre bilatéral, soit en coopération avec l'AIEA, son expérience avec les pays africains, en vue de promouvoir la recherche scientifique et l'utilisation des applications nucléaires, de la science et de la technologie à des fins pacifiques.