L'offre de reprise de Recipharm à Monts, en Indre-et-Loire, par le laboratoire marocain Laprophan a été acceptée, au grand soulagement de ses 225 salariés. Suivez La Vie éco sur Telegram Menacée de fermeture, l'usine française du géant suédois de l'industrie pharmaceutique Recipharm, située à Monts, dans le département d'Indre-et-Loire, est sur le point de passer sous pavillon marocain. Selon la presse hexagonale, la direction de Recipharm a accepté l'offre de reprise du groupe marocain Laprophan, ce qui permettra à l'usine de poursuivre son activité. Selon les mêmes sources, les dirigeants de Laprophan ont assuré maintenir l'emploi à Monts et souhaitent développer l'activité du site avec la production d'anesthésiques, d'antalgiques et d'antibiotiques. Ces derniers jours, ajoute-t-on, les équipes de Laprophan ont organisé des rencontres avec les représentants du personnel, mais aussi les acteurs économiques et politiques du département. Une incertitude demeure cependant, et elle concerne une clause suspensive à cette reprise. Celle-ci ne sera effective que si Laprophan parvient à renégocier volumes et prix avec le Sud-Africain Aspen, principal client de Recipharm. «C'est une bonne nouvelle mais il faut encore attendre pour déboucher le champagne que cette clause suspensive à la reprise soit levée», a déclaré à ce sujet Serge Aumont, délégué syndical. Rappelons que le laboratoire marocain présidé par le Dr. Farid Bennis avait déposé une offre «ferme» pour la reprise de l'usine, assortie d'une période d'exclusivité de trente jours, qui a expiré le 29 mars dernier. Le spécialiste de l'industrie pharmaceutique marocaine poursuit ainsi sa politique de croissance externe, après les acquisitions récentes dans le Royaume d'AIF Pharma Maroc et d'Amanys Pharma.