Que la star du Real choisisse de porter le maillot des Lions de l'Atlas est une bonne chose, une valeur ajoutée pour l'équipe nationale. Mais cela ne garantit pas une future invincibilité, ni une Coupe d'Afrique des Nations par exemple. Suivez La Vie éco sur Telegram Selon le quotidien espagnol Marca, et la confirmation par «As», puis le relais par «l'Equipe» et plusieurs autres médias, Brahim Diaz aurait pris la décision de représenter les Lions de l'Atlas plutôt que la Roja. Une décision présentée comme «ferme, mûrement réfléchie et sans retour en arrière possible». C'est un jeune joueur qui a beaucoup de talent et un avenir footballistique radieux l'attend. De ce côté rien à dire. Mais à voir l'effervescence soulevée par cette information, au point que certains en font une affaire nationale, une question de «To be or not to be», cela commence à frôler l'obsolète. Que Brahim Diaz choisisse de porter le maillot des Lions de l'Atlas est une bonne chose, une valeur ajoutée pour l'équipe nationale. Mais cela ne garantit pas une future invincibilité, ni une Coupe d'Afrique des Nations par exemple. Certes la Fédération marocaine fait du bon travail et ne ménage aucun effort pour intégrer tous les binationaux qui optent pour le Maroc. Même quand le joueur choisit de porter le maillot du pays d'accueil (Lamine Yamal, Fellaini, Rami, Boulehrouz, etc.), il reste marocain d'origine et bénéficie du respect et de l'estime de ses concitoyens. En outre, le maillot de l'équipe du Maroc ne peut être juste un second choix, c'est un honneur pour n'importe quel joueur de le porter. Il faut dire que la naissance en Europe aide beaucoup à rejoindre facilement l'équipe nationale. On imagine par exemple, si Mohamed Rabie Hrimat, le joueur des FAR, était né dans une banlieue européenne... Sûr que les négociations seraient ouvertes, les déplacements par avion des responsables et tout le reste pour le récupérer. La sélection nationale ne peut faire l'objet d'aucun marchandage, avait dit Fouzi Lekjaa. Lorsqu'un joueur binational veut jouer pour l'équipe nationale du Maroc, il faut que son choix soit personnel et définitif. On n'accepte aucune condition, aucune concession pour soi-disant convaincre un quelconque joueur, même s'il s'agit d'une star montante. Un joueur binational qui choisit et qui se bat pour le Maroc a automatiquement toute la nation derrière lui. Ce qui n'est pas le cas lorsqu'il choisit de porter le maillot de son pays d'accueil, où il demeure un brin étranger (arabe ou maghrébin surtout). En tous cas, 'bienvenido a casa' Brahim Abdelkader Díaz.