Le gendarme du marché vient de viser la note d'information relative à l'Offre publique d'achat obligatoire initiée par les groupes Sanlam et Allianz. Une prime de 20% est proposée aux minoritaires par rapport au cours moyen sur le marché. Suivez La Vie éco sur Telegram Le partenariat stratégique entre le Groupe Sanlam et Allianz, relatif à leurs activités en Afrique, avait conduit à un reclassement de la filiale marocaine. Depuis septembre dernier, Sanlam Maroc s'est retrouvée dans le giron de Sanlam Emerging Markets (SEM) et Allianz Europe. Suite à son Memorandum of Incorporation, la joint-venture contrôle 61,73% du capital social de la compagnie d'assurances marocaine, cédée il y a quelques années par Moulay Hafid Elalamy. Avec ce seuil, la nouvelle entité s'est retrouvée obligée d'accorder aux autres actionnaires une voie de sortie, conformément à l'article 18 de la Loi 26-03 qui rend obligatoire le dépôt d'une offre publique d'achat, dès lors que le seuil de 40% des droits de vote est franchi. Ainsi, après l'avis de dépôt notifié, en novembre dernier, par l'Autorité marocaine des marchés de capitaux (AMMC), cette dernière vient de donner son feu vert à l'opération qui va démarrer le 28 décembre. Le prix dévoilé de l'offre pour le rachat des actions Sanlam a été fixé à 1.320 dirhams. D'après la note d'information, il présente une prime dépassant les 20% par rapport à une évaluation basée sur le cours moyen pondéré de l'action Sanlam Maroc. Selon la méthode des comparables boursiers, le prix correspond à une prime aux investisseurs de 6,5% seulement.
Le montant maximum de cette OPA obligatoire est fixé à 2,08 milliards de dirhams. Ce qui correspond aux 36% du capital non détenu par les initiateurs et dont plus de la moitié est entre les mains de Sanam Holding et de son président Said Alj. Dans le tour de table, on retrouve First Commercial Estate Company, qui détient 1,3%, tandis que les divers actionnaires détiennent 15,5%, dont le flottant en Bourse.