Talbi Alami exhorte l'Afrique à rompre avec les logiques de fragmentation    Lancement de la 1re édition du Forum économique et culturel « Le Sénégal sur la baie de Dakhla »    Bouaida : « Les régions pleinement engagées dans la mise en œuvre de la nouvelle génération de PDTI »    Collectivités : Laftit ordonne l'installation de 92 receveurs pour accélérer le recouvrement    Le PAM dénonce « l'exploitation » de la tragédie et appelle à protéger les citoyens    Marsa Maroc et 5 syndicats scellent «un accord de paix sociale» valable jusqu'en 2030    BNP Paribas en négociations exclusives avec Holmarcom pour la vente de BMCI au Maroc    Maroc : 270 M€ de la BAD pour moderniser les infrastructures aéroportuaires    Maroc : La BERD alloue 150 M€ à la phase finale du projet hydraulique de Saïss    Bourse de Casablanca : clôture en hausse    Roadshow « Morocco Now »: le Maroc met en avant ses atouts à Stuttgart    Message de solidarité libyen avec la déclaration d'indépendance de la Kabylie    Trump annonce un cessez-le-feu entre la Thaïlande et le Cambodge    Armement : Après le fiasco des Caesar, les FAR lorgnent la technologie française    SM le Roi félicite le Président de la République du Kenya à l'occasion de la fête d'indépendance de son pays    Caftan : quand la diplomatie algérienne transforme une défaite en "victoire"    Maroc - France : Les forces navales concluent l'exercice conjoint «Chebec 25»    Forum ZLECAf : 16 ministres de l'Afrique abordent la réforme de l'OMC    Mondial 2026 : des associations de supporters réclament l'arrêt de la vente des billets jugés « excessivement chers »    Regragui : « Je me suis basé sur des critères objectifs dans le choix des joueurs »    Futsal/Classement FIFA: le Maroc gagne 7 places chez les dames, toujours 6e chez les hommes    Les aéroports du Maroc prêts à accueillir les fans de la CAN 2025    SAR la Princesse Lalla Asmaa préside l'ouverture du 1er Congrès africain sur l'implantation cochléaire de l'enfant    CAN 2025 : El Karouani ne digère pas son absence, entre frustration et résilience    CAN 2025 – Groupe A : présentation complète des listes    Maroc : Un nouveau cadre pénal pour faire face à la criminalité numérique contre les mineurs    Maroc : à quoi s'attendre avec la circulation du nouveau variant de la "super-grippe" dans le monde?    De la danse martiale à l'argan et au caftan : Les trésors du Maroc inscrits à l'UNESCO    Maroc : Les 31e Semaines du film européen s'invitent dans trois villes    « Les Invisibles » : Le film-plaidoyer de l'ADFM qui expose les violences juridiques faites aux femmes    UNESCO: Le Maroc élu au Conseil du Centre international d'études pour la conservation des biens culturels    Rabat International Fashion Fair : Voyager le monde à travers la mode    Morocco: Orange Alert, Snow and Thunderstorms from Friday to Sunday    Maroc : Fusillade et course-poursuite sur 250 km contre des trafiquants de drogue    Ceuta : Un Marocain expulsé après sa condamnation pour vol avec violence    Prévisions météorologiques pour vendredi 12 décembre 2025    Rabat : Ouverture du Premier Congrès Africain de Médecine et Sciences du Sport    Biodiversité: Bientôt la création du parc national de Dakhla-Oued Ed-Dahab    L'UM6P étend son écosystème entrepreneurial avec l'ouverture de StartGate Rabat    Coopération antiterroriste : réunion des procureurs du pacte quadripartite à Rabat    La demi-finale approche... voici la date du prochain match du Maroc A'    Production céréalière record en Chine renforçant la sécurité alimentaire et la reprise agricole    Elu Service Client de l'Année au Maroc: la liste complète des lauréats 2026    Rabat : Ouverture de la 3e édition du Forum Marocain des Industries Culturelles et Créatives    El Jadida/Sidi Bennour : la stratégie culturelle présentée aux médias régionaux    Timitar 20 ans : Agadir, capitale musicale avant la CAN    La ZLECAF, un projet ambitieux, dont la mise en œuvre exige du temps    Le gouvernement prépare le lancement des groupements territoriaux de la santé avec 11 décrets    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'image que l'on projette détermine la nature des relations avec les autres
Publié dans La Vie éco le 05 - 10 - 2009

La valorisation ou la dépréciation d'une personne se joue en quelques instants.
Parfois il suffit de se faire mal comprendre, d'avoir une attitude désagréable un jour, pour traîner une mauvaise image.
On risque de perdre son identité quand on ne raisonne que par l'image qu'on veut refléter.
En entreprise comme dans la vie en général, les sentiments qu'on a à l'égard d'une personne découlent de l'image que dégage cette dernière. Pourtant, cette image peut ne pas refléter sa vraie nature. D'où l'intérêt pour chacun de s'interroger sur le décalage entre le regard que l'on porte sur soi et ce qui est perçu par les autres pour améliorer les relations parce que les conflits interpersonnels sont souvent dus à une question d'image. Rollande Allene, directrice du cabinet Formaction, explique cette notion d'image, et donne quelques pistes permettant de se refaire si l'on est mal jugé.
L'image de soi est-elle importante pour un manager ?
Je définirais l'image de soi comme l'idée ou la perception que chacun se fait de son identité psychologique et sociale et qui va influer sur son comportement. C'est comment on se voit ; ce que l'on croit être ; ce que l'on croit être capable de faire ; comment on croit que les autres nous voient… Souvent, la valorisation ou la dépréciation d'une personne se joue en quelques instants. Et c'est souvent la première impression qui détermine l'idée que l'on se fait d'une personne.
Oui, je dirais qu'elle est importante pour un manager. Quand on monte dans la hiérarchie, l'image sert surtout à bien se faire respecter par les collaborateurs. Certains managers nourriront le besoin de passer pour des «dur à cuir» ou des «je-m'en-foutistes», d'autres au contraire auront besoin de nourrir le moi. Je pense qu'aujourd'hui l'image de soi est tellement importante qu'on peut la qualifier de compétence.
Les managers s'en préoccupent-ils réellement ?
Absolument ! De plus en plus, les managers recourent à des outils modernes comme le media training pour corriger l'expression orale et physique, compte tenu de l'incontournable exposition aux médias et à des audiences de plus en plus exigeantes.
Ils ont recours également au coaching. En effet, l'attitude exemplaire, la finesse de la communication sur le fond comme sur la forme, la maîtrise des émotions, l'équilibre dans le jeu relationnel… sont autant de paramètres qui permettent aux managers de s'affirmer aux yeux de leurs collaborateurs.
Comment agir lorsqu'on traîne une mauvaise image ?
Il est vrai que, parfois, il suffit de se faire mal comprendre, d'avoir une attitude désagréable un jour pour traîner une mauvaise image. On est taxé de dur, de hautain, de tire-au-flanc, de faible ou d'autres qualificatifs. Parfois, l'image se confond avec la réputation de la personne. La confusion peut aussi dépasser la personne et engager la notoriété de l'entreprise.
Pour lutter contre cette mauvaise image, il faut d'abord savoir qu'elle existe. Pourquoi me colle t-on une étiquette ?
Ensuite, il s'agira de se remettre en question. Autrement dit, il faut prendre conscience de l'image qu'on a de soi et de celle qu'on pense projeter sur les autres. Il faut également respecter ce que l'on impose aux autres. En quelque sorte, le manager doit être attentif à ce que les valeurs et les règles en vigueur dans l'entreprise soient respectées par tous, à commencer par lui.
Pour remporter l'adhésion des collaborateurs, le mieux est de pouvoir établir les règles collectivement, ce qui n'est pas toujours possible. Si elles sont imposées, le manager devra expliquer leur raison d'être, leur finalité pour permettre à chacun de les comprendre.
Il peut quand même arriver qu'un individu, convaincu de la justesse de son attitude, ne se soucie pas des ouï-dire…
Effectivement, la mauvaise réputation peut être la conséquence d'un trait de caractère par ailleurs considéré comme un atout. Avoir conscience des effets pervers peut aider à progresser. De toute façon, il y a toujours quelqu'un qui peut attirer votre attention sur une mauvaise attitude : un collègue, un supérieur, un DRH… Il faut prendre conscience de leur réaction et ensuite s'efforcer d'y remédier.
A cet égard, il faut se poser la question de savoir quel comportement adopter face à une situation donnée. Chacune exige des comportements ou des attitudes différents, selon ses propres forces et faiblesses. Par exemple, en coaching, il y a une prise de conscience de trois paramètres, à savoir quelle est la situation ? Qui ai-je en face de moi ? Quelles sont mes ressources dont je suis conscient ? La réponse à ces trois questions permet d'adopter le comportement adéquat.
Le processus de restauration de l'image peut donc être long…
Tout à fait ! On peut casser un mur en quelques minutes, mais il faudra plus de temps pour le reconstruire. C'est pareil si on veut changer de comportement.
Vers qui se tourner si on veut vraiment chasser une mauvaise image ?
Le DRH peut être la personne idoine même si souvent les DRH de la place ne s'attaquent pas aux problèmes relationnels de leur entreprise.
Par exemple, si une personne traîne une image de tire-au-flanc, bien qu'elle ne soit pas totalement fausse, il faut essayer de lui donner d'autres responsabilités. Il faut aussi savoir reconnaître ses mérites en cas de réussite. C'est ce qui valorisera son image auprès des autres. En somme, il faut savoir que l'image qu'on reflète est aussi une affaire collective.
En ce qui concerne un manager, il peut se faire aider par des experts de l'image, notamment les coachs. Mais attention à ne pas se retrouver dans un piège. En effet, à un moment donné, certaines personnes ne raisonnent plus qu'en image. Elles ne retrouvent plus leur identité et leurs valeurs.
C'est donc dangereux ?
Tout à fait. Car il y a un décalage entre l'image qu'on projette et ce qu'on fait réellement sur le terrain. Une image réelle est celle qui est en cohérence avec les actes. Rien ne sert d'être souriant pour être aimable si, au bout de deux minutes, on change d'attitude.
Il ne faut pas oublier que les gens réagissent par intuition. Si vous êtes bon à leurs yeux, ils vous adoptent facilement.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.