Deux compagnies de montgolfière, dont une égyptienne, attendent d'obtenir leur autorisations de survol. Aujourd'hui, elles sont quatre à Marrakech. La première, Ciel Afrique (40 salariés et 4 montgolfières), a commencé son activité en 1990 et la seconde (qui possède 2 montgolfières), il y a 7 ans. Deux autres, arrivées plus récemment, possèdent chacune une montgolfière. L'activité se développe à la faveur de la reprise du secteur touristique. Il y a cependant un hic : la législation est stricte et les autorités chargées de délivrer les autorisations souvent tatillonnes. «Nous avons deux zones de vol permanentes autorisées par le ministère du transport : Jbilate à 20 km au nord de Marrakech et Chichaoua à 60 km de Marrakech. Mais depuis quelques semaines, nous avons des arrêts d'activité fréquents décidés par les autorités. Les raisons avancées sont d'ordre sécuritaire. Ce qui met en péril les emplois. Pis encore, nous n'avons aucun interlocuteur à Marrakech à qui adresser nos doléances», déclare Daniel Penet, DG de Ciel Afrique dont 98% de la clientèle est étrangère. Malgré ces arrêts, l'activité attire de nouvelles compagnies, parce que lucrative. Une heure de montgolfière est au prix de 2050 DH par personne. Face à ces arrêts fréquents d'activité, Marrakech ne risque pas de concurrencer la région touristique de Cappadoce en Turquie devenue célèbre pour ses vols en montgolfière.