La région de Casablanca-Settat, qui a marqué un taux de croissance de 1,2%, a participé pour 34,1% à la croissance du PIB en 2016, soit de 0,4 point, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Les régions Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Rabat-Salé-Kénitra ont contribué pour 37,3% à la croissance du PIB en volume, soit 0,5 point, avec 0,3 et 0,2 point respectivement, précise le HCP dans une note d'information relative aux comptes régionaux de l'année 2016 qui font ressortir des disparités régionales des taux de croissance du PIB. Pour ce qui est des neuf régions restantes, elles ont participé pour 28,6% de la croissance enregistrée en 2016 (0,2 point), ajoute la même source. La note fait aussi ressortir que six régions ont enregistré des taux de croissance supérieurs à la moyenne nationale (1,1%) au titre de l'année 2016, précisant qu'il s'agit de Dakhla-Oued-Ed-Dahab (7,6%), Laâyoune-Saguia al Hamra (7,1%), Guelmim-Oued Noun (6,3%), Drâa-Tafilalet (4,2%), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (2,5%) et de Souss-Massa (2,2%). En revanche, les autres régions présentent des taux de croissance inférieurs à la moyenne nationale entre 1% (Rabat-Salé-Kénitra) et -2,2% (Béni Mellal-Khénifra), relève le HCP. Par ailleurs, trois régions ont participé à la création de 58,2% de la richesse nationale au titre de l'année 2016, à savoir la région de Casablanca-Settat (32%), Rabat-Salé- Kénitra (16%) et Tanger-Tétouan-Al Hoceima (10,2%). Les régions Fès-Meknès (9%), Marrakech-Safi (8,8%), Souss-Massa (6,7%) et Béni Mellal-Khénifra (5,6%) ont, de leur côté, généré 30,1% du PIB, tandis que "l'Oriental, Drâa-Tafilalet et les trois régions du sud n'ont contribué qu'à hauteur de 11,5% à la création de PIB en valeur, avec 4,8%, 2,6% et 4,1% respectivement". Dans ces conditions, l'écart absolu moyen (la moyenne des écarts absolus entre le PIB des différentes régions et le PIB régional moyen) est passé de 56,8 milliards de dirhams (MMDH) en 2015 à 58,1 MMDH en 2016.