Après le PSU, le 20 février, l'AMDH, la LDDH, deux autres organisations des droits de l'homme et du citoyen n'iront pas au grand oral de la Commission consultative dirigée par Abdeltif Mannouni. Selon Khadiga Merouazi, présidente de l'Association Alwassit pour la démocratie et les droits de l'homme, "il faut émettre des signaux forts pour préparer les conditions préalable à un changement constitutionnel". Son association a expliqué dans un communiqué que le Maroc ne vit pas un changement de situation, et les tensions restent vives, dans un climat de perte de confiance, qui pourrait altérer le travail de la Commission consultative de révision de la Constitution". Selon Al Wassit, les signaux forts que devrait émettre l'Etat en vue d'un réel changement, résideraient dans 7 mesures urgentes à prendre. L'association appelle à la relaxe immédiate et l'arrêt de toutes les poursuites contre quatre catégories de détenus politiques et d'opinion, l'ouverture et l'élargissement des champs des médias publics, notamment audiovisuels, et le lancement d'un débat national sur les changements qu'il faut actuellement apporter au paysage politique au Maroc. Cet appel, poursuit le communiqué, "n'a malheureusement trouvé aucun écho chez les responsables"; De son côté, l'Instance de défense des déniers publics (Inddp) a décidé également de ne pas se présenter devant la Commission dirigée par Abdeltif Mannouni, et donnera une conférence de presse, pour clarifier sa position à ce sujet, et décliner ses revendications.".