Des souris aveugles recouvrent la vue Grâce à une protéine extraite d'une algue verte, une équipe américaine est parvenue à redonner la vue à des souris. Pour ce faire, les chercheurs ont mis au point une technologie dite de « transfert génétique ». L'équipe du Pr Zhuo-Hua Pan de la Wayne State University School of Medicine, a travaillé sur des souris génétiquement manipulées pour être dépourvues de bâtonnets et de cônes dans la rétine. Ces cônes et ces bâtonnets sont essentiels : ce sont des récepteurs cellulaires spécialisés, qui convertissent tout signal lumineux en une réponse nerveuse. Chaque oeil humain contient environ 6 millions de cônes et 120 millions de bâtonnets. En injectant la protéine dans les cellules rétiniennes de ses souris, Zhuo-Hua a constaté que ces cellules devenaient sensibles aux signaux lumineux, les transmettant au cortex visuel. Autrement dit, elles avaient recouvré la vue. Et l'effet du traitement a duré 6 mois ! Enfants : le manque de sommeil fait grossir L'obésité infantile ne cesse de progresser. Les causes sont multiples, avec, aux premiers rangs, de mauvaises habitudes alimentaires et pas assez d'activités physiques. Mais le manque de sommeil joue également un rôle prépondérant. L'explication se situe au niveau hormonal. En effet, la privation de sommeil induit une augmentation de la sécrétion de ghréline et une diminution de la sécrétion de leptine, hormones connues respectivement pour stimuler l'appétit et calmer la faim. C'est ainsi que dormir peu incite à manger davantage. Des chercheurs canadiens ont ainsi suivi 400 enfants de 5 à 10 ans présentant un excès de poids. Après avoir interrogé les parents et mesuré le poids, la taille et l'indice de masse corporelle, les chercheurs ont constaté que les enfants qui ont une durée de sommeil n'excédant pas 8 à 10 heures présentent deux fois plus de risques de surpoids que ceux qui dorment 12 à 13 heures par jour. Prier pour la guérison d'un proche serait dangereux Selon une étude surprenante, prier pour que quelqu'un guérisse ne semble pas aussi bénéfique que ça, voire à la limite de la dangerosité. L'étude réalisée par des chercheurs l'Université de Harvard portait sur 1.800 malades en attente d'un pontage coronarien. Ils ont été répartis en trois groupes : les personnes des deux premiers groupes étaient informées du fait que l'on prierait éventuellement pour elles. Les malades du 3e groupe faisaient l'objet de prière et en étaient préalablement informés. Trente jours après l'intervention, les conséquences de l'opération étaient similaires. En revanche, parmi les malades qui se savaient être l'objet de prières, le taux de complications était plus important et atteignait 59%. Pour expliquer ce phénomène, les auteurs de ce travail avancent que le fait de se savoir l'objet de prières entraîne un surcroît de stress et d'anxiété. En effet, ces personnes ont pu penser que leur cas était désespéré pour qu'on ait recours à un groupe de prières dans le but de les aider.