H5N1 : premiers essais encourageants d'un vaccin Les premiers résultats cliniques d'un candidat au vaccin contre la forme humaine du virus H5N1 seraient prometteurs. Ce travail a été mené au National Institute of Allergy and Infectious Diseases américain, auprès de 451 adultes de 18 à 64 ans. Les participants ont reçu des doses différentes de vaccin (7,5 mg, 15mg, 45 mg, 75 mg et 90 mg). Un mois plus tard, les équipes du NIAID ont procédé à une seconde vaccination. Côté tolérance, l'événement indésirable le plus fréquent a été une légère douleur au site d'injection. Sans surprise, la réponse immunitaire a été plus élevée chez les volontaires qui ont reçu les doses de 45 mg à 90 mg. En clair, ces participants ont produit davantage d'anticorps spécifiques au virus H5N1. Seul bémol, le vaccin en question a été produit à partir d'oeufs embryonnés de poules. Or si cette technique est aujourd'hui bien maîtrisée, elle réclame un délai de production de 4 à 6 mois. Un délai qui sert évidemment les intérêts du virus... Le bruit augmente le risque de crise cardiaque Vous vivez dans une rue très passante ? Vos voisins sont bruyants ? Vous travaillez avec des machines qui vrombissent toute la journée ? Vous risquez peut-être un infarctus. Le docteur berlinois Stefan Willich, de l'institut de médecine sociale et d'épidémiologie, a enrôlé 4115 hommes et femmes âgés d'une cinquantaine d'années qui avaient été soignés pour des crises cardiaques, qu'il a questionnés sur leur environnement. Le chercheur a ensuite posé les mêmes questions à un groupe d'adultes n'ayant jamais eu de problèmes cardiaques. En comparant les réponses, le Dr Willich s'est rendu compte que les patients ayant subi un infarctus étaient beaucoup plus exposés au bruit. Vivre dans une route très passante augmente le risque de crise cardiaque de 46 % et travailler dans une ambiance très bruyante l'augmente de plus de 30 %. Pourquoi le bruit augmente-t-il autant le risque d'infarctus ? Le stress engendré par la pollution sonore pourrait être en partie responsable, mais d'autres pistes restent à creuser. Vers un vaccin pédiatrique anti-otite Rares sont les enfants non scolarisés qui n'ont pas souffert d'otites moyennes aiguës. Face à ces infections, le traitement repose sur des antibiotiques, des antalgiques et des décongestionnants nasaux. Dans certains cas, une paracentèse est nécessaire, c'est un percement du tympan pour drainer les sérosités ou le pus accumulés dans l'oreille moyenne. Mais un vaccin pourrait bientôt protéger nos petits. Centré sur les bactéries Streptococcus pneumonia et Haemophilus influenzae, il a été testé sur près de 5.000 nourrissons de la République tchèque et de la Slovaquie. Divisés en deux groupes, les uns ont bénéficié du vaccin expérimental, les autres d'une vaccination contre l'hépatite A, à l'âge de 3, 4, 5 et 12-15 mois. Résultat : à l'âge de deux ans, les enfants ayant bénéficié du vaccin expérimental ont présenté moins d'otites moyennes aiguës que les autres : 333 infections contre 499.