Hépatite C : bientôt un vaccin efficace ? 170 millions de personnes dans le monde - soit 3 % de la population - sont touchées par le virus de l'hépatite C. En 2010, si la situation actuelle perdure, il pourrait être responsable de 10 à 15.000 décès par an. Face à ce fléau, il existe des traitements de plus en plus efficaces, mais aucun vaccin. Or, plusieurs firmes y travaillent actuellement. La solution pourrait venir de la firme belge Innogenetics, qui travaille depuis plusieurs années à la mise au point d'un vaccin destiné aux malades atteints d'une hépatique chronique. Le vaccin aurait pour but de réduire ou de stopper la progression de la fibrose (destruction du foie). Après les résultats encourageants d'une étude préliminaire conduite sur 24 patients, de plus grands tests ont été engagés. Les résultats sont attendus pour le second semestre 2007. A suivre, donc. Le millepertuis mieux que les antidépresseurs ! Si la dépression se soigne classiquement à l'aide d'antidépresseurs, le millepertuis représente une alternative efficace en cas de manifestations dépressives légères et transitoires, grâce à son principe actif, l'hyperforine. Plusieurs études témoignent de son efficacité, certaines démontrant même que le millepertuis présente une efficacité similaire à celle des antidépresseurs. Ainsi, l'analyse de 22 études montre que 40 à 72% des patients tirent un bénéfice du traitement par antidépresseur, contre 43 à 76% des patients traités par le millepertuis. L'autre avantage du millepertuis est son excellente tolérance. Reste que si le millepertuis est disponible sans ordonnance, un suivi médical est indispensable. Par exemple, cette plante est contre-indiquée avec certains médicaments dont l'efficacité peut être diminuée. Enfin, il peut provoquer des hypersensibilités cutanées ou ophtalmiques à la lumière. Un médicament pour les drogués du jeu Accros à la cigarette ? Vous avez des patchs ? Dépendants à l'alcool ? Il existe des médicaments pour vous aider à arrêter. Toxicomane ? Vous pouvez faire une cure de désintoxication. Mais que faire quand votre drogue est le jeu ? On estime que 2 à 3 % des adultes seraient victimes de cette dépendance, majoritairement des hommes. Face à ce constat, le Dr Jon Grant et son équipe de l'école de médecine de l'université de Minneapolis (Minnesota) ont testé les effets d'une molécule appelée nalmefene sur les joueurs pathologiques. Le nalmefene est une substance chimique habituellement utilisée pour le sevrage des patients alcooliques. Les chercheurs ont recruté 207 joueurs qu'ils ont divisés en quatre groupes. Pendant 16 semaines, les trois premiers ont reçu du nalmefene à raison de 25 mg, 50 mg ou 100 mg par jour. Le dernier groupe a pris un placebo. Résultat : 59 % d'entre eux ont vu leur situation s'améliorer, contre 34 % seulement dans le groupe placebo.