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À la poursuite d'un fantôme
Publié dans La Gazette du Maroc le 03 - 01 - 2005


Panthère
Depuis la dernière mort officiellement enregistrée d'une panthère dans l'Atlas marocain en 1983, l'existence de l'espèce relève pratiquement du domaine de l'incertitude. Des preuves de sa présence ont pu être observées, mais l'animal demeure introuvable. La fondation espagnole Terra Natura, en collaboration avec le Haut commissariat marocain aux eaux et forêts, espère arriver à protéger l'insaisissable fantôme.
La panthère de l'Atlas, ou pantera pardus, est en voie de disparition depuis les années 70, alors qu'on estimait sa population à environ 100 individus au Maroc, en Algérie et en Tunisie. Depuis, l'animal n'a été observé qu'à quelques rares occasions par les habitants de certaines régions de l'Atlas, et les efforts de maints scientifiques marocains et internationaux n'ont porté que peu de fruits. "En 1984, le parc zoologique national a autorisé la capture de quelques spécimens pour pouvoir les reproduire en captivité", explique le Dr. Salhi, zoologue au parc zoologique de Témara. "On a engagé des experts allemands spécialisés dans la capture des fauves pour localiser et capturer l'animal". Malgré tous les efforts déployés, les chercheurs n'ont pu observer que quelques traces laissées par l'animal. Une autre prospection avait été organisée, en 1990, par des scientifiques de l'université américaine de Cambridge, sans plus de succès. Espérant à leur tour réussir à localiser les derniers spécimens de cette espèce, la fondation espagnole Terra Natura et le Haut commissariat aux eaux et forêts ont signé en 2003 un accord de partenariat d'une durée de 10 ans. "Suite à un premier projet de conservation du tigre de Sibérie, nous avons pensé à la panthère de l'Atlas à cause de sa rareté, du manque de données récentes, et de l'intérêt de collaborer avec le Maroc dans le cadre de projets environnementaux", explique Francisco J. Purroy, un des responsables de Terra Natura. Le projet prévoit postérieurement la création de zones protégées et la promotion de l'écotourisme dans l'habitat naturel de la panthère de l'Atlas.
L'Atlas sous haute surveillance
Dans le cadre de la première phase du projet, une équipe de scientifiques espagnols et marocains s'est rendue, en mars 2003, dans la région de Beni Mellal pour tenter d'y observer la présence de la panthère de l'Atlas. “On a installé une douzaine d'appareils [photo] dans la région", explique Salhi, ajoutant que les appareils étaient déclenchés lorsqu'une pression était appliquée sur des plaques métalliques. De l'urine de panthère africaine femelle récoltée au Parc zoologique de Témara avait ensuite été utilisée comme appât. Bien que les chercheurs aient pu observer des traces indiquant la présence dans la région d'environ cinq individus, les seules créatures à avoir enregistré leur image sur les négatifs auront été des chèvres, des chiens ainsi que quelques mammifères sauvages. "La méthode des stations photographiques a été développée en tant que projet pilote", explique Purroy, “pour s'assurer qu'elles puissent fonctionner correctement avec la faune marocaine, et qu'elles demeurent en place sans être volées ou déplacées par les populations locales", ajoute-il, en précisant que l'opération sera répétée une fois que les zones davantage susceptibles d'abriter les panthères auront été identifiées. D'ici là, la panthère de l'Atlas demeure insaisissable et les conclusions sur son statut continueront de relever du domaine de la spéculation.


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