Mastra Ah! Dieu, quelle drôle d'époque où certains montrent, à tout propos, à l'instar des singes, l'intimité de leur derrière tanné. La honte n'existe plus et l'on fonce dans l'ignominie, à bride abattue, au point de constater que rien n'est à sa place au détriment de ce qui, dans la vie, compte–la dignité, l'éducation et, par-dessus tout, le sens de la mesure. Non ! la délation, personnifiée, tente de se faire une réputation, déjà, dépensée, vicieusement, depuis belle lurette. C'est ce que fait, présentement, une certaine tendance qui se repaît du mensonge le plus abject au point d'en faire la Gazette de tous les malentendus. Oui, bien sûr, que l'on en rit quelquefois, comme d'un gag, soigneusement mis au point, dans le but de lui faire accorder, le bénéfice du doute. Et cela continue et le pays, de plus en plus, plonge dans le magma des équivoques. Je fais allusion, ici, à ce qui s'écrit dans une certaine presse à scandale, où des plumes de leur bec pointu creusent une sorte de fosse à purin dont l'odeur fétide flatte et convient aux sensations olfactives des traîtres d'hier qui, se croyant, définitivement, lavés, reviennent sur leur propre trace tant, pour en effacer, à coups de calomnies, la marque ignoble de tant de trahisons, que pour tenter de réaliser ce qu'ils n'avaient pu faire, en un certain moment, à l'époque du “ parti unique par tous les moyens”. Oui, à l'époque des assassinats, en série, organisés par des éléments extrémistes de sa direction dirigeante. Des assassinats où les meilleurs enfants de ce pays, ont payé, de leur vie, leur attachement à nos valeurs sacrées. Bien entendu, l'exemple tunisien était tentant et la suite est bien connue avec, comme conséquence, des complots, en chaîne, ourdis à partir de l'étranger. Pour commencer, à partir de notre sœur l'Algérie qui a servi de base arrière tant pour la préparation militaire que pour l'entraînement de commandos qui devaient installer des maquis dans différentes parties du Royaume – dans la Région des Beni Isnassen à Oujda, comme dans le Moyen Atlas, à Moulay Bouazza. L'on se souvient, encore, de l'aventure d'Oumedda le pourchassé. Il va de soi que “nos” révolutionnaires de pacotille ont, chaque fois, minablement, raté le coup. Mais leurs échecs multiples ne les avaient pas, pour autant, empêchés d'élargir le cercle de leurs menées subversives, ayant partie liée avec certains pays arabes dont les régimes en voulaient, l'on ne sait pour quelles raisons, à la Monarchie marocaine. Certains de ces comploteurs patentés ont été condamnés à mort, par contumace. Mais aujourd'hui, après avoir empoché le prix de leurs forfaitures qu'ils se taisent au moins. C'est tout ce qui leur est demandé, car, depuis, le temps a coulé sous les ponts du ciel. L'on sait que les hasards, d'une politique mal adaptée, ont fait de ces égarés, des interlocuteurs valables pour des raisons faciles à deviner, au point de les remettre en selle, au point de leur permettre, une fois de trop, d'essayer de renverser, à leur avantage, nos données historiques, en faisant passer des assassins pour des victimes. Et dans ce but, ils collent à ceux qui les ont matés ou gênent, encore, n'importe quelle étiquette mensongère, en se cachant derrière ce qu'on peut appeler la “marionnette du ventriloque”. Et va, toi, te justifier pour des crimes commis par d'autres. Dans ce cas, je ne fais allusion, en attendant d'aller plus loin–si c'est nécessaire qu'à la mort, par traîtrise, du chef de l'armée de la libération Abbès. Abbès qui a été le premier à déclencher, le 2 octobre 1955, les opérations de guerre…. à Immouzzer des Imarmouchen et, dans le Rif, sur toute l'étendue des tribus des Igznaines, avec comme point de fixation : Aknoul, Tizi-Ously et Boured. Ces points que les Français ont qualifiés de triangle de la mort. Mais la mort, de ce combattant de la liberté, a été commanditée par les malfrats du diable qui se permettaient d'assassiner au nom d'une fiction appelée “la révolution qui se dévore”. Ils étaient deux, morts maintenant. Le troisième comparse qui avait veillé à l'exécution du crime, toujours en vie, se promène après s'être fabriqué une attitude de bon bourgeois révolutionnaire. Donner son nom, en ce moment, serait me joindre à la clique des voleurs d'idées patriotiques car l'on sait que les services concernés ont fait leur boulot pour savoir et connaître, d'où émanait l'ordre du crime et, partant, de son exécution. Il est demandé donc au nom de la justice, à notre Etat, comme au nom de l'équité, de faire toute la lumière sur les événements et les hommes tant pour fixer la tonalité de notre histoire que pour ne plus continuer à mentir aux nouvelles générations. A ce propos, va-t-on laisser n'importe qui raconter n'importe quoi, au point d'arrimer l'avenir et le passé à la queue des cerfs-volants ? Le peuple a le droit de savoir la vérité sur toute chose qui touche à sa véritable essence, l'Etat, étant le garant de l'honneur des citoyens, se doit, archives ouvertes, de ne plus laisser cet honneur, s'en aller à vau-l'eau. Ceci exprimé, je serais, forcément, amené à revenir, par la force des choses, sur certains épisodes du guet-apens dont Abbès a été victime. Hajjaj n'avait été mis sous les verrous que pour faire perdre les traces des véritables responsables afin de faire croire, peut-être, à un règlement de comptes. À bon entendeur salut ! ….. Certains de ces comploteurs patentés ont été condamnés à mort, par contumace. Mais aujourd'hui, après avoir empoché le prix de leurs forfaitures qu'ils se taisent au moins. C'est tout ce qui leur est demandé, car, depuis, le temps a coulé sous les ponts du ciel ”. “ Il est demandé donc au nom de la justice, à notre Etat, comme au nom de l'équité, de faire toute la lumière sur les événements et les hommes tant pour fixer la tonalité de notre histoireque pour ne plus continuer à mentir aux nouvelles générations. ”