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Quatre questions à Gérard Mariau,
Publié dans La Gazette du Maroc le 08 - 02 - 2004

Selon les dernières statistiques réalisées par le ministère de l'Education nationale datant de 2003, le nombre d'élèves qui se sont inscrits dans des écoles privées a atteint 216. 519 enfants alors qu'il était de 196.756 en 2002. Le privé serait-il entré en dualité avec le public ? Il est encore tôt pour le savoir. En tous cas le programme des missions françaises serait plus performant que celui des écoles publiques. C'est ce que nous explique Gérard Mariau, le proviseur du lycée Descartes.
A rappeler que ce lycée est parmi les plus anciens des lycées de missions culturelles au Maroc. Il a été mis en place en 1963, permettant depuis sa création à plusieurs milliers d'élèves de décrocher un baccalauréat français.
La Gazette du Maroc : comment se fait l'élaboration des programmes et par quelle partie exactement ?
Gérard Mariau : les programmes d'enseignement dans un lycée français sont tous des programmes de France, c'est-à-dire qu'ils sont conformes à la préparation des diplômes et concours français. Il existe un accord entre le Maroc et la France. Le programme enseigné est le résultat d'un travail concerté et très suivi réalisé par les deux Etats. Ceci par le biais du ministère de l'Education nationale marocain et l'ambassade de France représentée par le conseiller en coopération et action culturelle, et régulièrement par les travaux des experts français et marocains. Les élèves sont accueillis à Descartes dès la sixième, puis au terme de la seconde, ils choisissent de préparer en deux années les baccalauréats scientifiques (spécialités: mathématiques, physique-chimie, sciences de la vie et de la terre), littéraire (spécialité : langue vivante étrangère de complément), économique et sociale (spécialités : langue vivante étrangère de complément, mathématiques, sciences économiques et sociales) et sciences et technologies tertiaires (spécialités : comptabilité gestion, action communication et commerce). Le biculturalisme et l'international sont un volet important du projet d'établissement notamment par la présence d'une section internationale en premier cycle, par la préparation de “l'option internationale du baccalauréat” - OIB- (arabe et littérature arabe) et par l'enseignement des langues européennes (anglais, allemand, espagnol).
Vous dites que les jeunes élèves de Descartes s'intéressent de plus en plus à la langue arabe, comment sont élaborés les programmes d'enseignement de cette langue?
C'est le centre d'études arabes installé à Rabat qui est composé d'ailleurs d'inspecteurs et d'enseignants marocains et français travaillant ensemble qui élabore les programmes et examine leurs applications. En fait, c'est un travail de coopération qui se fait entre les deux pays par l'intermédiaire de ces cadres qui vont d'ailleurs jusqu'à la conception de manuels scolaires.
Malgré ledit intérêt que les élèves manifestent pour l'arabe, il reste qu'ils maîtrisent le français plus que leur langue maternelle, pourquoi à votre avis ?
C'est une réalité, la langue française représente le vecteur permanent de l'enseignement à la fois pour l'apprentissage, l'accès aux connaissances mais elle est aussi l'instrument qui permet de s'ouvrir sur les aspects culturels au lycée. Par conséquent, il est tout à fait légitime que les élèves maîtrisent mieux cette langue que l'arabe. Et ils la maîtrisent très bien puisque le 28 janvier dernier, le conseiller culturel a remis le premier prix et le second prix à des élèves du lycée Descartes malgré la participation d'élèves d'autres académies françaises comme celle de Montpellier. Après le baccalauréat, les trois-quarts des lycéens poursuivent des études supérieures en France, à l'université, dans les classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques, économiques et littéraires, et dans les écoles et institutions spécialisées. Certes, l'arabe est enseigné au lycée mais pas avec le même degré que le français.
Quelles sont les conditions que doit remplir l'élève pour intégrer le lycée ?
La priorité est donnée bien entendu aux élèves venant d'écoles françaises ainsi qu'aux jeunes venus de France. Et enfin sous la base de l'évaluation des places restantes, les élèves qui ne remplissent pas ces critères doivent passer des examens portant d'abord sur le français puis sur les matières fondamentales comme les mathématiques et les matières générales. L'année dernière par exemple, cinquante places ont été disponibles après l'inscription des élèves les plus méritants.


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