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“Seule une réforme de fond de la Moudawana apportera une réponse aux conflits de lois avec les pays d'accueil !”
Publié dans La Gazette du Maroc le 21 - 07 - 2003

Nouzha Chekrouni, ministre déléguée chargée des Affaires des MRE :
Au lendemain des attentats du 16 mai, Nouzha Chekrouni prenait l'avion pour l'Europe à la rencontre de nos concitoyens installés
là-bas. Pour la ministre déléguée chargée des Affaires des MRE, " la meilleure manière de répondre à ces actes abjects, c'est de continuer de travailler et de donner l'opportunité à nos concitoyens d'exprimer leur solidarité avec la mère-patrie ". Dans l'entretien qu'elle nous a accordé, Nouzha Chekrouni parle en toute franchise des problèmes que vit la communauté marocaine installée à l'étranger, notamment des volets de l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine, de la problématique de l'intégration,
de l'extrémisme qui sévit au sein de la communauté, et de la question des conflits
de lois sur le statut personnel. Face à ces problèmes, la ministre prend position et lève
le voile sur le plan d'action que son département compte mettre en chantier pour atténuer les difficultés quotidiennes que rencontrent nos concitoyens expatriés.
La Gazette du Maroc : vous venez d'effectuer un périple en Europe qui vous a permis de rencontrer les représentants de la communauté marocaine installée dans ces pays. Quels enseignements avez-vous tirés de ces contacts ?
Nouzha Chekrouni : nous avons toujours tenu à impliquer nos concitoyennes et concitoyens dans l'élaboration de la stratégie du ministère. Cette volonté de concertation, nous l'avons exprimée entre autres à travers l'envoi d'un courrier aux consulats et aux associations les représentant, ainsi qu'à d'autres personnes de la communauté marocaine. Les réponses ont servi de matière première à la préparation de notre stratégie. Après avoir validé cette dernière au sein du gouvernement, on s'est fixé l'objectif d'aller la soumettre à la communauté qui est la première concernée.
Evidemment, ma première tournée a coïncidé avec les évènements du 16 mai. Mais c'est uniquement par pure coïncidence étant donné que j'ai appris cette terrifiante nouvelle la veille de mon départ. A aucun moment, toutefois, je n'ai songé à reporter mon voyage, car j'étais convaincue que la meilleure manière de répondre à de tels actes si abjects, c'est de continuer de travailler, d'aller mobiliser les Marocains, de donner l'opportunité à cette solidarité pour s'exprimer. Pour revenir à votre question, l'objectif de ma tournée a consisté à informer la communauté marocaine des grands axes de la stratégie du ministère, à l'écouter et à recueillir son avis. Cette rencontre avec les membres de la communauté m'a également permis de palper la réalité sur le terrain, de mieux connaître les problèmes réels auxquels sont confrontés nos concitoyennes et concitoyens, et surtout les différentes spécificités en fonction de l'âge, de l'origine géographique, du centre d'intérêt, du degré d'intégration dans les divers pays d'accueil, et des liens et autres attaches qu'ils continuent à avoir avec le Maroc. Le recensement de ces différents problèmes que nous avons répertoriés va nous permettre d'établir les priorités et d'élaborer un agenda de travail avec un plan d'action qui prenne en considération les intérêts des individus en particulier, et l'intérêt de la communauté en général.
Quels sont les grands axes de votre stratégie, comment pensez-vous pouvoir aider ces Marocains expatriés à concilier l'appel à l'intégration dans les pays d'accueil et la préservation de leur identité ?
Evidemment, l'intégration est un objectif, mais elle ne doit pas constituer une coupure avec la mère-patrie. La question qui se pose est comment permettre aux Marocains de l'étranger de vivre leur double culture dans la complémentarité. La réponse à apporter nous a permis de constater d'emblée que l'attachement des Marocains à leur pays est quelque chose d'indéniable. Et là, c'est notre responsabilité qui est engagée, car il faut maintenir ces liens, les consolider et leur donner de nouvelles perspectives.
Dans ce cadre, nous pensons que les volets pour l'enseignement de la langue arabe et de la culture marocaine sont des volets fondamentaux. Ainsi pour permettre à nos ressortissants d'être à l'aise dans leur identité, ils ont besoin d'être fiers de leur culture pour qu'il n'y ait pas ce problème de conflit entre les cultures d'accueil et d'origine. Bien sûr, l'une des expressions de la culture est la langue qui permet de préserver leur identité.
Donc ces deux volets sont intimement liés. Pour atteindre les objectifs fixés dans ce cadre, il faut que l'enseignement de la langue arabe soit un enseignement intégré. C'est-à-dire qu'il doit être pris en charge par le système éducatif des pays d'accueil, afin qu'il puisse bénéficier de la logistique et de l'intérêt accordés à ce système.
Le Maroc avait par le passé tenté une expérience dans ce cadre en envoyant des instituteurs enseigner la langue arabe aux enfants de la communauté marocaine. Quel bilan faites-vous de cette expérience ?
Les expériences que le Maroc a initiées jusqu'à présent n'ont pas été probantes. Elles ont parfois engendré un processus inverse. En effet, quand on oblige des enfants à aller dans un endroit qui n'est pas à la hauteur de l'école qu'ils fréquentent les jours de la semaine, cela crée une sorte de hiérarchie, voire un rejet. En outre, cette formule correspond plus à un souhait des parents qu'à un besoin des enfants, or il faut tenir compte aussi de la volonté de l'enfant. En outre, nous n'avons ni la logistique ni l'encadrement pour donner un enseignement de qualité dans un cadre comparable. Par conséquent, cette formule qui place l'enseignement de l'arabe à un niveau inférieur à celui de l'enseignement du pays d'accueil n'a pas été concluante.
Par ailleurs, cette situation engendre un phénomène inattendu : elle crée un enseignement parallèle. Or, il est prouvé que tout ce qui est parallèle n'est pas institutionnel, et tout ce qui n'est pas institutionnel présente un risque. Or aujourd'hui, tout le monde est conscient que l'enseignement et l'éducation sont les fondements-clés du développement. Ils sont à la base du projet de société que nous voulons avoir. De ce fait, il est important d'avoir dans ces deux domaines en particulier une vision sans ambiguïté, un programme clair, avec des moyens précis et qui soit coiffé par une institution. Evidemment, nous pensons initier ce travail dans le cadre du partenariat avec les pays d'accueil, car c'est une responsabilité partagée.
Avez-vous déjà conclu des accords dans ce sens avec certains pays ?
Non, pas encore. Cette réflexion coïncide avec la décision prise par certains pays d'accueil d'arrêter les subventions à l'enseignement de l'arabe. Mais aujourd'hui, la situation est claire pour nous et il va falloir plaider pour l'intégration.
Pour ce qui est de la culture qui est le corollaire de la langue, nous pensons qu'il est vraiment opportun de doter notamment les grandes villes, où sont établis de façon massive les Marocains, d'espaces culturels pour les accueillir et leur donner l'occasion de se rencontrer. Ces espaces devraient également être ouverts aux étrangers pour leur faire connaître la culture marocaine. Au-delà du rôle de rayonnement culturel, ces espaces de "dialogue et d'amitié" pourraient aider à promouvoir l'image du Maroc, son tourisme, ses richesses,
et drainer ainsi des touristes et des investissements.
Avez-vous entrepris des démarches dans ce sens avec certains pays d'accueil ?
Oui, on a démarré des négociations à ce propos avec les autorités belges, notamment dans la région flamande, où nous avons convenu d'un accord de principe. J'ai également soumis des propositions dans ce sens aux autres responsables européens que j'ai rencontrés au cours de ma tournée, et partout où je suis allée, il y a eu un répondant. On est en train d'élaborer une sorte de projet type dans ses grandes lignes, mais qui pourrait être réadapté selon les spécificités de la communauté marocaine dans les pays et les régions d'accueil.
Encore une fois, j'insiste pour préciser que ces projets seront mis en forme dans le cadre du partenariat à la fois avec les autorités des pays d'accueil mais également avec des ONG, parce qu'il y a tout un travail de proximité que l'on voudrait développer en parallèle.
D'après certains échos, l'extrémisme ferait des ravages au sein de la communauté marocaine immigrée. Les rapports que vous recevez en font-ils état ?
La réalité que j'ai pu palper donne l'impression qu'on amplifie. Evidemment, les expressions de l'extrémisme existent, on ne peut le nier. Et comme nous avons parlé tout à l'heure d'enseignement parallèle, on peut évoquer ici l'encadrement cultuel qui lui-même a échappé à tout contrôle, car on n'était pas très présent, et bien sûr des groupuscules en ont profité. Les manifestations de cet extrémisme sont là, il y a des exemples. Donc, il y a tout un travail à faire parce que l'aspect cultuel est une composante essentielle de notre culture marocaine et la stratégie gouvernementale qui repose sur une vision globale des problèmes que rencontrent nos compatriotes à l'étranger tient compte de cette composante.
Une commission interministrielle est d'ailleurs en train d'élaborer un projet visant à apporter les réponses adéquates à cette problématique laquelle, je dois le préciser, est au cœur de nos préoccupations.
Outre ces problèmes de langue, de culture, et de dérapage cultuel,
quels sont les autres problèmes auxquels sont confrontés nos compatriotes à l'étranger ?
Je citerai, en premier lieu, le problème des conflits de lois concernant le statut personnel. Il est certain que c'est là une question épineuse. Certaines mesures ont été prises dans ce domaine, notamment avec la mise en place de commissions bilatérales entre le Maroc d'un côté, et certains pays d'accueil comme la Hollande, la France, et la Belgique de l'autre. Je tiens à préciser toutefois que ces commissions ont un rôle très limité et ne peuvent agir qu'au niveau des procédures. Alors que le problème qui se pose est un problème de fond. Et nous attendons les résultats de la commission consultative pour la réforme de la Moudawana que Sa Majesté a mise en place, car nous sommes persuadés que seule une réforme de fond du statut personnel est à même d'apporter des réponses adéquates à cette problématique. En attendant, nous avons constitué une commission bilatérale avec le ministère de la Justice pour réfléchir sur les moyens d'atténuer les problèmes de procédure où il y a beaucoup à faire.
Nicolas Sarkozy, le ministre français de l'Intérieur et des Cultes, a déclaré le 15 avril dernier qu'il allait dénoncer la convention franco-marocaine de 1981 qui permet l'application du code de statut personnel marocain à nos nationaux vivant en France. Y a-t-il eu des suites à ces déclarations ?
Non, jusqu'à présent, nous n'avons reçu aucune note officielle au sujet de la remise en cause de la convention franco-marocaine de 1981. Je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer M. Sarkozy au cours de mon voyage, mais pour le moment, à part la déclaration que vous avez citée, rien n'a été entrepris par les autorités françaises. Par ailleurs, à côté du problème des conflits de lois, se pose pour la femme la question de la nationalité des enfants qui engendre également d'énormes tracas à beaucoup de nos compatriotes, en particulier pour les enfants qui sont nés de mère marocaine et de père musulman étranger. C'est une revendication majeure, une proposition de loi datant du gouvernement d'alternance qui demeure en instance au Parlement.
Il y a ensuite le problème du foncier. Il se pose grosso modo en ces termes : la majorité des émigrés de première génération possèdent des logements au Maroc. Ils les avaient loués à des tiers avant leur départ à l'étranger mais ils n'arrivent plus à les récupérer à leur retour. Cela pose des problèmes particuliers. Aujourd'hui, on est en train de revoir au niveau des lois tout simplement ce qu'il est possible de faire pour rendre justice à ces personnes, mais de manière à ne pas léser non plus l'autre partie.
Parmi les autres revendications, il y a lieu de citer la représentation politique. C'est l'une des priorités car, comme vous le savez, notre stratégie s'articule autour de la notion de la citoyenneté. A ce propos, j'ai toujours dit que la citoyenneté passe aussi par la participation à la vie politique. Nous avons donc engagé une réflexion pour déterminer les moyens les plus appropriés permettant aux Marocains de l'étranger d'être représentés dans les instances élues, à la condition toutefois que ce soit fait sur des bases démocratiques claires pour qu'ils puissent jouer un véritable rôle dans la vie politique. J'ai appelé les représentants de la communauté marocaine à faire des propositions dans ce sens et elles sont actuellement à l'étude.
Il y a évidemment d'autres problèmes au niveau du dédouanement, par exemple. Pour cela, nous avons entamé des démarches auprès des départements concernés pour assouplir les procédures, ainsi que la question des retraités pour laquelle nous avons ouvert des chantiers
et mis en place des commissions interministérielles lorsqu'il le fallait.
Justement, à propos des retraites, où en êtes-vous avec les autorités des Pays-Bas qui exigeaient de venir faire le recensement des biens de certains membres de la communauté marocaine résidant en Hollande ?
Ce problème a été réglé. Il concernait les allocations familiales qui n'entrent pas dans le cadre des conventions bilatérales. C'est un problème lié à l'Etat hollandais. Les Néerlandais accordaient une allocation familiale aux gens qui se déclarent démunis. Or un jour, ils se sont rendu compte que certains de ces bénéficiaires ne sont pas aussi démunis. Ils voulaient donc venir enquêter pour voir s'ils n'avaient pas de biens au Maroc. Evidemment, nous avons refusé pour une question de souveraineté nationale. En fin de compte, nous avons créé une commission ad hoc et le problème a été rapidement réglé, les enquêtes ayant révélé tout au plus trois ou quatre cas. Et la page a été tournée.
Quels sont de manière succincte vos projets pour les MRE ?
A court terme, comme vous le savez, Sa Majesté a instauré la Journée nationale du migrant, qui aura lieu le 10 août prochain. Nous avons choisi de célébrer cette journée sous le thème régional "Ensemble pour le développement de la région". Au niveau de chaque région, ce sera donc une journée ouverte où l'on débattra des potentialités de la région et des opportunités d'investissement offertes à nos compatriotes résidant à l'étranger. La journée cherchera également à prospecter des partenariats avec les régions des pays d'accueil dans lesquelles nos concitoyens sont présents en masse. Il y aura en parallèle un certain nombre d'activités sportives et culturelles pour créer une ambiance de fête, d'autant plus que c'est l'été et que cette journée coïncidera avec les festivités des fêtes du Trône et de la Jeunesse. Pour les autres projets, nous avons programmé d'aller, à partir du mois de septembre, à la rencontre de nos compatriotes installés en Italie, en Espagne, au Canada et aux Etats-Unis afin de mettre en place les jalons pour régler les questions de l'enseignement de l'arabe, de la culture et de l'encadrement religieux.
" La question de la nationalité des enfants engendre d'énormes tracas à beaucoup
de nos compatriotes, en particulier pour les enfants qui sont nés de mère marocaine et de père musulman étranger. "
" Les expériences que le Maroc a initiées dans l'enseignement de la langue arabe aux enfants de nos MRE n'ont pas été probantes. Elles ont même engendré parfois un processus inverse. "


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