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Passage obligé : Les candidats marocains au bac face au problème de l'orientation
Publié dans La Gazette du Maroc le 05 - 06 - 2009


Certains élèves et leurs familles
se plaignent de ne recevoir que
peu de conseils sur l'orientation post-baccalauréat. Les responsables affirment pour leur part, que des outils sont en place pour aider les familles à choisir les bonnes options.
Inquiets de la valeur d'un diplôme universitaire sur le marché actuel de l'emploi, de nombreux jeunes ne savent pas encore vers quoi s'orienter une fois leur diplôme en poche. Les familles tentent également de savoir quelle formation post-bac offrira les meilleures chances à leurs enfants.
Anis, ne sait pas encore vers quelle filière il s'orientera en septembre, bien qu'il soit parmi les meilleurs élèves de son lycée. Il n'envisage pas l'université, qu'il qualifie «d'usine à chômage». De toute façon, lui n'envisage son avenir que hors le Maroc. Il va passer toute son énergie, dès son diplôme en poche, pour continuer ses études « ailleurs mais pas ici, ça c'est sûr».
Hajar, tout en partageant les mêmes préoccupations, sait qu'elle ne partira pas «même si ce n'est pas l'envie qui lui manque». Elle espère trouver une formation professionnelle adaptée au marché de l'emploi. «Mes parents sont prêts à me payer une formation supérieure, mais avec le nombre d'écoles qui existent à Rabat et à Casablanca, le choix devient difficile et l'on ne trouve personne pour nous orienter et nous aider à prendre une décision objective».
Certains élèves tentent de trouver de l'aide et des conseils sur des forums en ligne, où les élèves partagent leurs expériences sur les lycées et l'enseignement supérieur. A défaut d'informations officielles fiables, c'est le bouche-à-oreille et le téléphone arabe qui font office de conseiller d'orientation. Avec tous les risques que cela procure. Certains étudiants, échaudés par de mauvais conseils, affirment avoir perdu des années à cause d'une mauvaise orientation. Après avoir étudié la littérature française pendant un an à l'université, Mounya a dû changer d'orientation et décidé d'entrer dans une école de journalisme. «J'ai perdu un an de ma vie alors que j'aurais pu dès le départ être orientée vers cette option. Je ne savais même pas que ce cursus existait». Le ministère de l'Education nationale explique que des efforts considérables ont été faits dans toutes les Académies pour garantir une orientation scolaire efficace.
Des guides sont distribués aux élèves et plusieurs forums d'orientation sont organisés dans tout le Maroc. «Ces rencontres annuelles attirent des centaines d'élèves», explique le ministère. Un professeur, un tantinet suffisant, affirme qu'une quantité telle d'informations est disponible sur les différentes options, que seuls «les parents analphabètes sont incapables de faire le choix du cursus scolaire de leurs enfants».
Un avis que ne partagent pas nombre d'élèves et de parents, qui souhaiteraient plus de rencontres avec des conseillers d'orientation. Une enseignante dans un lycée de Casablanca, rencontrée à l'occasion d'un précédent reportage, nous explique que « les élèves n'ont pas besoin de forums de discussion, mais de rencontres personnelles, et de personnels qualifiés pour évaluer avec eux leurs besoins et leurs capacités».
Pour Malika, une parente responsable d'une Association de parents d'élèves, la situation est grave : « les élèves et les familles ne disposent pas de suffisamment d'informations sur les écoles qui les entourent. En tant que parent, je suis perdue.
Quel choix faire pour l'avenir de mon enfant ? Dans quelles conditions ? Vers quels débouchés ? Autant de questions auxquelles le ministère doit répondre autrement que par des colloques où personne ne vient et des tonnes de papiers illisibles et contenant des informations vieilles de plusieurs mois, voire plusieurs années». Pour elle, il lui semble évident que «le grand nombre des licenciés chômeurs n'est que le résultat d'un mauvais choix de cursus scolaire».


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