Ghana 2008 Dream team à l'africaine La logique a prévalu. Elle est, par la force des choses égyptienne. Ils sont cinq pharaons à avoir été retenus dans le meilleur onze de la CAN 2008. Le number one Hosni est bien évidemment en tête de liste et avec lui, le super-keeper Hadri, mais aussi : Aboutrika, Zaki et Goumaâ. Les noms qui ont même fait de l'ombre aux Drogba et autre Eto'o, tout juste retenus comme «réservistes» aux côtés de deux autres Egyptiens, Fathi et Hani. Même le meilleur joueur africain tout fraîchement consacré, le Malien Omar Kanouté n'a pas droit de cité. Autres grands noms de cette équipe de rêve qui ne peut aspirer à meilleur entraîneur que l'Egyptien Hassan Chehata. Et ce n'est pas un Michel qui ferait la moue. Les Ghanéens Essien et Montari ou l'Ivoirien Yaya Touré et un certain Manoutchou de l'Angola sont là. Et pas l'ombre d'un Marocain. Et pour cause ! Handball Les mêmes aux commandes En handball national, les saisons se suivent pour se ressembler. L'hégémonie des plus forts est toujours aussi inéluctable. C'est ainsi que c'est le plein pour la Rabita et KACM au sud et pour le CODM et le Raja au nord, avec un trois sur trois. Dernière victime de cette redoutable Rabita de Derb Ghallef, un WAC pas très rassurant. Les Marrakchis ont, pour leur part épinglé à leur tableau de chasse cette commune de Hay mohammadi qui est loin de son niveau habituel. Au nord, le CODM n'en a cure de ses problèmes de gestion pour continuer à dominer. Et ce sont les FAR qui y sont passés. Seul le Raja fait aussi bien avec également une troisième victoire. La dernière, il l'a obtenue face au FUS et à Rabat. Au rythme où vont les choses, il ne serait pas sorcier de se représenter d'ores et déjà la configuration du prochain «play-off». Ligue des Champions A vos marques ! C'est parti pour les représentants du football marocain en champion's league, version Afrique. L'entrée en matière s'annonce facile pour les FAR qui affrontent à l'occasion le champion du Cap Vert, le Sporting Club da Praia. C'est sans problème, les Militaires disposent désormais d'une bonne expérience à l'échelon continental. Ce premier tour doit être une simple formalité pour les Lemnasfi et Ouaddouch, butteurs attitrés des FAR. On aurait dit la même chose pour l'OCK qui se produit à Bissau en Guinée, si le souvenir d'une certaine raclée essuyée à Accra n'était pas encore frais dans les esprits. Mais c'est jouable. Les Bazroudi, Ouerrate ou Falah sont maintenant rôdés à ce genre de compétitions. Football Buteurs aux abonnés absents Lors de la dernière journée de «l'Elite 1», les seize «équipes réunies ont marqué en tout et pour tout quatorze buts dont trois pour le seul Raja. C'est là la preuve que notre football n'est pas très spectaculaire. Il faut dire que les butteurs ne sont pas légion, mais aussi que bon nombre d'entraîneurs sont du genre timorés, préférant bétonner plutôt que de s'aventurer à marquer. Mention tout de même à la ligne d'attaque de l'IZK et le MAT avec 22 buts, celle des FAR et de l'OCK avec un total de 21 buts. Que dire cependant du petit « 11 » à l'actif du FUS. C'est tout de même pas mal pour une équipe qui a gagné un seul match en 18 rencontres ! Mais c'est vrai que les pétrodollars guettent les buteurs trop avides d'aller monnayer leur opportunisme ailleurs. Basket-ball Vers le carré des as Les Rouges sont bien placés pour une place en demi-finale. Ils ont bien négocié la première manche des quarts à Kénitra. Du coup, c'est le KAC qui semble tout indiqué à quitter les débats, ce week-end. On le voit mal faire mieux à Casa. C'était là, la seule victoire à l'extérieur. Pour le reste, toutes les équipes jouant à domicile l'ont emporté et sur un score leur permettant d'envisager avec sérénité le match retour. Il en va toutefois autrement pour Tanger qui n'a dû sa victoire qu'à un seul point face à un Raja très accrocheur. La deuxième manche promet. A ne rater sous aucun prétexte. Pourvu que public et arbitrage soient à la hauteur. Le MAS s'est rassuré face à TSC de plus en plus décevant, grâce à un écart de 13 points. Tout comme l'ASS vainqueur du FUS avec une différence de 11 points. Football féminin Il était temps Il parait que cette fois on serait décidé à se doter des moyens à même de permettre à nos footballeuses d'être compétitives. Jusque-là, sans championnat et sans le moindre intérêt, on leur demandait l'impossible. On les exposait dans des compétitions sérieuses et face à des adversaires redoutables pratiquement sans préparation aucune. Aujourd'hui un championnat est mis sur pied, de manière plutôt timide. Mais l'on projette aussi de procéder à la détection, à la formation et à l'encadrement des jeunes footballeuses nationales. Les plus prometteuses auront le centre national à leur disposition. Espérons. Coupe arabe Rouges et Verts à l'épreuve De toute évidence, le WAC semble mieux rassuré que le Raja dans la présente édition de la Coupe arabe. Les Rouges ont engrangé deux victoires, aux dépens, respectivement, des Militaires égyptiens de Talaï et des Syriens de Taliaâ, contre une défaite essuyée à Alger face au Mouloudia local. Ce mardi, ils sont appelés à donner la réplique aux représentants de la Syrie, chez eux. Les conditions du voyage et les petites prestations des derniers matchs font craindre le pire. Mais on peut toutefois, s'attendre à ce que les joueurs qui ont l'expérience des grands rendez-vous sachant se surpasser à l'occasion. Les Verts, eux, se trouvent dans une toute autre situation. Ils sont mal partis dans leur groupe avec, en l'occurrence, deux nuls et une défaite. Les Jordaniens d'Al Fayçali les ont acculés au nul à Casablanca. Ils ont été de loin plus entreprenants à Damas, face à Al Majd, mais sans aller au-delà du nul par la faute d'un arbitrage inique. A Sétif, une pluie diluvienne et un froid sibérien ont eu raison d'eux. Il leur revient, ce mercredi, alors que les conditions sont tout autres de renverser la vapeur. Surtout qu'ils affichent la grande forme en ce moment. Carton rouge On a trop parlé des pelouses de leur état délabré et de leur gravissime nuisance. Est-il venu le temps des murs et des gradins menaçant ruines, voire tombant carrément en ruines ? Il est vrai que l'on en avait marre, de toutes ces pelouses sans cesse réfectionnées, faites et refaites au gré des saisons et des années. Les pratiquants devaient en pâtir beaucoup plus que quiconque. Cela ne doit pas être très drôle de devoir faire, en plus de l'adversaire, avec une myriade de crevasses et de nids de poule, tout en tentant d'apprivoiser le ballon. Ces trop fréquentes blessures qui «arrivent toutes seules», on les doit plutôt à ces aires de jeu trop ingrates. L'entretien n'étant pas notre point fort, on a alors dû chercher la solution ailleurs, quoique artificielle au grand dam de ces nostalgiques de l'herbe naturelle faite de buissons et de touffes et d'entorses. Certes, il n'y a pas mieux qu'une pelouse en gazon naturel, mais quand elle est bien faite et minutieusement entretenue. Ce qui est loin d'être notre cas. Ce à quoi, on ne peut aucunement s'habituer, c'est cette inconscience et cette stupidité qui caractérisent certains comportements. Sinon, comment s'expliquer le fait d'avoir mis en danger la vie de paisibles spectateurs qui se sont vus pendant que le dernier FUS-WAC suivait son cours soudainement ensevelis sous les décombres d'un mur. Ils s'en sont tirés avec de vilaines blessures et une grosse frayeur. A Oujda, on s'est trop réjoui de voir le stade de la ville enfin doté d'une superbe pelouse. Mais dès la réouverture, les gradins sont déclarés non opérationnels. Idem à Tétouan, où l'on a pas pensé aux gradins et à toutes ces fissures pendant les longs mois où le « Marshan » était fermé, avant qu'il ne soit doté d'une pelouse artificielle. Trop, c'est trop ! Il faut définir les responsabilités et sanctionner fermement toute forme d'irresponsabilité.