C'est désormais officiel depuis le 12 novembre de cette année : la filiale Amendis de Veolia Environnement Maroc en devient intégralement propriété après le rachat par le leader mondial des métiers de l'environnement des parts détenues par l'ONA et la SOMED. Comme quoi, on n'est jamais mieux servi que par soi-même, si bien que le groupe piloté par Olivier Dietsch a fini par se réapproprier en totalité une filiale active dans le domaine de l'assainissement liquide et la distribution d'eau et d'électricité dans la région de Tanger-Tétouan en rachetant les parts des autres actionnaires dans Amendis. En effet, les parts dans le capital de la filiale de Veolia détenues par l'ONA et la SOMED s'élevant à 49% ont été rachetées intégralement par Veolia Maroc Environnement qui en devient actionnaire à 100%. En charge, depuis un lustre maintenant, de la gestion déléguée des services d'assainissement liquide et de distribution d'eau et d'électricité pour la région du Nord du Royaume, Amendis a investi près de 8 milliards de DH sur la durée du contrat de concession pour améliorer ses prestations de services au public au bénéfice de 1 365 000 habitants de Tanger et de Tétouan que s'appliquent à concrétiser les 2000 collaborateurs de la filiale du premier groupe mondial des métiers de l'environnement. Et la qualité de service est un axe majeur dans les cahiers des charges de l'opérateur «nordique», foi de Dietsch qui assure «qu'Amendis est un acteur institutionnel de premier plan au service de l'amélioration du cadre de vie des citoyens». Priorité à la formation Le leader environnemental français est installé en force au Maroc depuis 2002 par le truchement de filiales remportant, outre Amendis au Nord, les marchés de la distribution d'eau et d'électricité et de l'assainissement liquide dans la Wilaya de Rabat-Salé avec Redal ainsi que des contrats de collecte d'ordures ménagères et de nettoiement avec Veolia Propreté à Rabat, Safi et Oujda. D'autres filiales opèrent, sous la férule du groupe mondial dans le Royaume, à l'instar d'Amanor et Hydrolia qui sont présentes dans le créneau du transport du personnel, du curage des réseaux d'assainissement, de l'électrification urbaine et des travaux d'entretien des réseaux d'alimentation en eau potable. L'efficacité de ces filiales implantées dans le Royaume est garantie par le transfert des compétences que le groupe français assure en permanence à destination du Maroc. «Ce qui a permis de développer une expertise adaptée au Maroc en matière de gestion des services publics de proximité au bénéfice de la satisfaction du consommateur», souligne encore le président Olivier Dietsch de Veolia Environnement Maroc. En mettant l'accent sur la stratégie partenariale mise en œuvre pour atteindre ses objectifs : «Partenaire des collectivités locales, Veolia Environnement Maroc investit pour améliorer la qualité de vie des citoyens et s'est fortement engagé dans le développement durable, notamment à travers la dépollution de la baie de Tanger, l'assainissement de l'oued Martil à Tétouan, du littoral de Rabat-Salé et du Bouregreg, ainsi que par le biais d'un vaste programme de branchements sociaux». Il faut dire que les succès alignés par le groupe et ses filiales au Maroc sont le fruit d'une politique de formation des ressources humaines qui ne laisse rien au hasard à travers les programmes soutenus mis en œuvre par le Campus Veolia depuis 2004 au Maroc et qui s'étend sur 4 hectares à Témara. Comme Veolia a eu le mérite d'être le précurseur de partenariat public-privé, notamment avec le monde universitaire pour la création de la nouvelle génération de licences professionnelles.