Les autoroutes sont faites initialement pour que les usagers circulent calmement et sûrement. Ce n'est pas le cas des tronçons liant Marrakech à Berrechid. Il est question de blessures, de meurtres aussi. On l'a déjà dit. La sécurité fait défaut sur l'autoroute Marrakech-Casablanca. Une belle réalisation certes, mais ceux qui s'aventureraient sans le plein de carburant, après s'être rempli le ventre et vidé la vessie risqueraient d'avoir de mauvaises surprises. De la sortie de Marrakech, la nuit, jusqu'à Berrechid, un père de famille guettait les aires de repos parce que sa fille de 4 ans criait pipi. A chaque indication, tout était éteint. La petite a fini par faire dans sa culotte, mais on imagine un malade d'un certain âge ou un véhicule qui tombe en panne. S'ajoutent à cela, les jets de pierres qui ont fait beaucoup de victimes depuis que cette voie a été ouverte au public. GUERRE DES CLANS Epées, couteaux et jets de pierres Les quartiers populaires connaissent, depuis toujours, des affrontements dont les plus graves en arrivent aux coups de poings. Au quartier Rmilates, les choses ont dépassé l'entendement. Des blessés par dizaines ont été admis aux urgences. Dimanche dernier, au quartier Rmilates dépendant de l'arrondissement d'Ain Chock, les habitants qui avaient très mal passé la nuit, se sont réveillés sur une catastrophe. Des jeunes du quartier, suite à un malentendu entre eux, ont passé une bonne partie de la nuit et la matinée à se bagarrer. Couteaux, épées et jets de pierres étaient les instruments de « la fête ». Portes, fenêtres, vitres des voitures et pares-brises faisaient parties des dégâts causés par cette mascarade nocturne. Sous l'effet des barbituriques et du mauvais alcool, des jeunes qui avaient eu un malentendu consigné dans une plainte déposée au commissariat de police du quartier, ont repris insultes et injures pour que la soirée se transforme en boucherie. Plus d'une dizaine de blessés ont été transférés à l'hôpital Bouafi.