L'information a ému les diplomaties égyptienne et marocaine. L'Egypte a été la première à réagir mercredi dernier aux informations des médias israéliens, selon lesquelles elle aurait conclu un accord avec l'OTAN sur le déploiement de troupes otaniennes à la frontière entre l'Egypte et Gaza. Le ministère égyptien des Affaires étrangères est monté au front pour répondre à un reportage du journal israélien Yedioth Ahronoth, qui a avancé que l'Egypte et l'OTAN ont finalisé mardi un programme de coopération individuelle à Bruxelles, permettant aux troupes du bloc en plus des sept pays euro-méditerranéens (Egypte, Jordanie, Tunisie, Algérie, Maroc, Mauritanie et Israël) de sécuriser la frontière entre l'Egypte et Gaza. Même l'Otan a démenti ces allégations. Selon l'agence de presse MENA, «l'OTAN n'a nullement l'intention d'envoyer des troupes au Moyen-Orient, surtout dans la région de Gaza, a fait savoir le porte-parole de l'entité, James Appathurai, soulignant que le programme avec l'Egypte a pour objectif de renforcer le dialogue, et non point la sécurité entre les deux parties». L'Egypte a précisé que le programme se limitait au secteur humanitaire. Un programme qui s'inscrit dans le cadre des résolutions du sommet d'Istanbul 2004, appelant à un partenariat entre l'OTAN et les sept pays euro-méditerranéens précités.