Savez-vous que nos différences physiques révèlent notre personnalité ? La morphopsychologie permet de mieux comprendre votre caractère et celui des autres. Explications basiques. La forme de notre nez, celle de notre visage ou notre silhouette sont des particularités qui font de nous un être unique. Et notre personnalité est révélée par ces différences physiques. Un «petit nez coquin », un «grand front intelligent», un «menton volontaire» … Vous connaissez ces expressions, et sans doute les appliquez-vous inconsciemment lorsque vous rencontrez un inconnu. Vous faites donc de la morphopsychologie sans le savoir. Le corps, miroir de l'âme Pour les spécialistes des thérapies corporelles, chaque expérience, douloureuse ou heureuse, laisse son empreinte. Si la peur fait s'arrondir les épaules, l'orgueil, en revanche, fait gonfler la poitrine. Ne dit-on pas que l'on « bombe le torse », ou que telle femme a une « poitrine orgueilleuse » ? Et comme la personnalité se construit durant l'enfance, c'est aux parents qu'échoit la lourde responsabilité du développement corporel de leur enfant : le « ah, ce que tu es maladroit !» répétitif d'une mère peut en effet laisser des traces : cela provoque des réactions exprimées physiquement sous forme de contractions musculaires durables… Vous connaissez sans doute cette phrase, fréquemment placardée dans les bureaux : «soyez économes, dix muscles seulement pour sourire, alors que trente sont nécessaires pour faire la gueule.» Effectivement, quand on bloque les muscles de la gorge et du visage, simultanément la mâchoire se crispe, ainsi que l'estomac, la poitrine, le diaphragme, etc. : faire la tête à longueur de journée laisse indéniablement des traces. Inversement, une personne détendue relâchera ses muscles et les traits de son corps refléteront cette sérénité. Interprétation des traits Précisons à présent les grandes lois morphopsychologiques qui servent aujourd'hui de base à toute interprétation. Première étape : on définit tout d'abord la structure du visage. Vous avez des formes larges, épanouies ? Vous faites partie de la famille des dilatés. Parfaitement adaptés, confiants et réceptifs, ils recherchent exagérément, cependant, la tradition. L'immobilisme freine leur développement. Si, en revanche, les formes de votre visage se rétrécissent, vous êtes rétracté et avez besoin de baigner dans un milieu rassurant. Privé de ce milieu, vous vous dérobez comme l'escargot qui rentre dans sa coquille. Les rétractés possèdent une sensibilité vive et profonde, une vie intérieure riche. Mais très nerveux, ils sont souvent inquiets, tatillons et dépressifs. Sachez que la morphopsychologie ne sera jamais une science exacte. Elle privilégiera toujours l'expérience, l'intuition et la sensibilité, tout ce que nous devons mettre en œuvre pour se découvrir, et découvrir l'autre. Et si les évènements façonnent notre corps, ceci est réversible. Le corps, en effet, ne peut mentir : ses nuances, sa posture, ses proportions, ses mouvements, ses tensions et sa vitalité concourent à définir celui qui l'habite, et ces signes forment un langage clair pour ceux qui ont appris à les reconnaître. La Morphopsychologie peut donc être une méthode particulièrement efficace, qui permet en quelques heures de saisir les «ressorts» de la personnalité et de parvenir ainsi à une authentique connaissance de soi. De plus, elle constitue un remarquable outil de conseil. Les champs d'application sont variés : le développement personnel, l'orientation, voire la ré-orientation professionnelle, l'orientation scolaire, le conseil préalable à une intervention de chirurgie esthétique, qui permettent d'éviter des ratages retentissant, comme ceux que l'on peut voir sur certaines personnes. Vous savez, un petit nez coquin (refait) sur le visage d'une personne au naturel placide. Ou encore une poitrine de bimbo sur une femme réservée. Avouons que ça détonne.