En si peu de temps à peine que déjà voici l'Institut marocain des relations internationales (IMRI) s'affirmer comme un interlocuteur apprécié et incontournable des décideurs dans le domaine de l'analyse des relations internationales. C'est que le dynamique et entreprenant président de l'Institut, Jawad Kerdoudi, a réussi un coup double en faisant connaître le monde au sein du Royaume et en promouvant l'image d'un Maroc démocratique et moderne sur la scène internationale. Dernier fait marquant en date : la diffusion d'une plaquette présentant l'IMRI comme une organisation en Groupes de travail par zones géographiques et en Etudes transversales portant sur les problèmes internationaux de notre pays. En signant la Charte de l'Institut, Kerdoudi et son équipe ont mis un point d'honneur à promouvoir l'image favorable d'un Royaume en prises avec les problèmes d'intégrité territoriale, de construction maghrébine, de statut avancé avec le bloc communautaire et de relations équilibrées avec les USA, sans oublier les questions africaines et du monde arabe. «Politiquement, chaque Etat essaie de se créer une image favorable, propre à lui garantir des avantages politiques tant envers les autres pays qu'envers les organisations internationales», peut-on lire dans cette charte fixant comme missions à l'IMRI les études de relations internationales, l'organisation de rencontres-débats, la documentation et les publications ainsi qu'une mission de partenariat avec les autres instituts étrangers de même type. Dans ce dernier registre, sont notamment approchés les organismes de référence de pays comme le Royaume-Uni, l'Allemagne, les Etats-Unis, la Chine, la Russie, l'Egypte, le Japon et le Sénégal.