Safi : Ouverture d'une enquête judiciaire pour corruption visant un ex-gouverneur    Croissance économique du Maroc : ralentissement au T3 2025 avant une reprise au T4    Safran : Un nouveau moteur dans l'ascension du Maroc comme pôle de l'industrie aéronautique mondiale    OCP : ElleMoutmir, l'autonomisation des femmes rurales par l'agriculture inclusive    Palestine : Quelle suite au cessez-le-feu entre Israël et le Hamas ?    Feijóo du PP propose de durcir l'accès à la nationalité espagnole pour une meilleure intégration    CAN 2025 : 58 000 billets vendus jusqu'à présent, le comité d'organisation promet des améliorations à l'application Yalla    Football : Le Maroc en quête d'un record mondial d'invincibilité face au Congo    Maroc : Un étudiant condamné pour le piratage des panneaux d'affichage de la CAN 2025    Safran: Un nuevo motor en la ascensión de Marruecos como polo de la industria aeronáutica mundial    Moroccan composer Youssef Guezoum competes for 2025 Grammy Awards    Grammy Awards 2025 : Youssef Guezoum en lice avec la BO de la série «The Deep State»    Maroc-Congo : le onze national du coup d'envoi    Sahara : L'ours russe sort ses griffes, l'Algérie déchante !    Développement durable : Le Maroc accélère sa transformation à l'horizon 2035    Interview avec Anace Heddan : «On ne répare pas le système de santé en deux ans ni en deux réformes»    CDM 2026 : L'Arabie Saoudite composte son billet    Casablanca : Le festival Comediablanca s'internationalise !    Subvention de la musique des arts chorégraphiques: Ouverture du dépôt des candidatures au titre de la deuxième session de 2025    Visas : l'Egypte simplifie l'accès aux visiteurs marocains    Schneider Electric : le Maroc, un hub stratégique et un laboratoire à ciel ouvert    Journée nationale de l'alphabétisation : l'ANLCA lance une campagne nationale avec l'appui de l'Union européenne    Mozambique. Cap sur 2029 pour réduire l'analphabétisme    Inwi change de ton avec "Sir B3id"    Biodiversité : le Maroc veut transformer ses engagements en actions    Sénat malgache : Richard Ravalomanana destitué de sa présidence    Lancement officiel de la Conférence nationale sur la psychologie du sport    Portefeuille de l'Etat : quatre entreprises sur 500 versent des dividendes au Trésor    Exposition AFRI'CAN : Galerie H met à l'honneur les jeunes talents du design marocain    Quatre femmes, mille rires : "Ménopause" au studio des arts vivants de Casablanca    Comediablanca, la success story d'un festival qui conquiert le monde    L'art moderne nigérian s'expose à Londres    Peines alternatives : 450 personnes condamnées dont 9 transgressions    Le Maroc, l'Espagne et le Portugal rejettent une Coupe du monde à 64 équipes    Lancement d'une campagne de vaccination anti-grippe ciblant 19 millions de Français    Environ 300.000 personnes ont fui le Soudan du sud en 2025    Bourse de Casablanca : ouverture en hausse    La Commission européenne engage un million d'euros en faveur de la justice marocaine et de l'Institut supérieur de la magistrature    Accords Maroc–Union européenne : vers une nouvelle bataille judiciaire    L'accord sur Gaza « ouvre une nouvelle ère de paix et de stabilité » au Moyen-Orient    Le Maroc mentionné dans une enquête israélienne sur un ressortissant accusé d'espionnage au profit de l'Iran    CAN Maroc-2025 : Comment les prix des billets dessinent l'expérience des supporters    FIFA : Tila, la mascotte officielle du Mondial U17 féminin au Maroc    Comediablanca announces international tour starting at Paris Olympia    Baitas : « Le taux d'interaction du gouvernement avec les questions écrites du Parlement atteint 70% »    Maroc : Message de condoléances du roi Mohammed VI à l'émir du Qatar    96 % du commerce extérieur marocain désormais numérisé    Armement : Nouveau test du drone SpyX sur le sol marocain    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Touchez pas mon corps
Publié dans Jeunes du Maroc le 25 - 08 - 2005

Il n'est pas très commode dans nos jours d'entendre parler du phénomène de l'excision en l'occurrence chez la femme, Même si l'abondance du phénomène est très rare voire négligeable au Maroc surtout dans le monde urbain ça n'empêche pas que beaucoup de femmes en souffrent ailleurs et restent marquées toute leur vie d'une double blessure à la fois physique et morale.
L'excision ou les mutilations génitales féminines (MGF) est le nom générique donné à différentes pratiques traditionnelles qui entraînent l'ablation d'organes génitaux féminins..
Apparemment il y a 3 formes principales de mutilations sexuelles chez la femme : 1) la plus courante est l'excision ou clitoridectomie. Elle consiste en l'ablation partielle ou intégrale du clitoris et des petites lèvres. 2) la forme la plus grave est l'infibulation, encore appelée "excision pharaonique". Lors de cette opération on procède tout d'abord à l'ablation du clitoris et des petites et grandes lèvres. La vulve est ensuite suturée à l'aide de catgut, de fils de soie ou d'épines. Seul un orifice étroit est ménagé pour l'évacuation de l'urine et l'écoulement du flux menstruel. 3) La sunna est la forme la moins "grave". Elle est souvent appelée aussi "excision symbolique". Elle consiste à couper la membrane du clitoris, ou à inciser le clitoris, ou bien encore à en couper le capuchon.
L'excision des femmes est un rituel très antique , chez les Egyptiens remontent à 5 ou 6000 ans avant Jésus-Christ ,actuellement, les MGF sont pratiquées dans 28 pays africains de la région sub-saharienne ainsi que dans la partie Nord-Est de l'Afrique et aussi dans certains pays du Moyen-Orient et dans quelques groupes ethniques de l'Inde et du Sri Lanka. On estime à 150 millions de femmes, à travers le monde, qui ont subi MGF et qu'au moins 2 millions de fillettes par an risquent de subir la procédure sous une forme ou une autre. Les raisons selon lesquelles l'excision s'est développée restent toujours une énigme, Bien que plusieurs justifications soient données pour la légitimer , elle semble liée essentiellement au désir d'assujettir les femmes et de contrôler leur sexualité. D'après l'histoire les hommes en sont les pionniers, et ce sous le prétexte de préserver la fidélité des femmes. Ce rituel est un sujet tabou alors pour soumettre les fillettes à la pression publique. On leur fait miroiter une grande fête et beaucoup de cadeaux - la plupart ne se doutent pas des souffrances atroces qu'elles vont endurer. Beaucoup pensent à tort que l'Islam prescrit l'excision. Les femmes non excisées sont considérées comme impures et incapables de maîtriser leurs pulsions sexuelles. D'autres ethnies croient que le clitoris peut empoisonner l'homme ou l'enfant à la naissance. D'autres encore croient que le clitoris est un organe masculin qu'il convient de couper afin que la fillette devienne une femme à part entière.
Beaucoup de maladies et de troubles psychiques ressurgissent au future suite à une excision . Les jeunes femmes victimes ne peuvent oublier le traumatisme et la douleur. Beaucoup d'entre eux décèdent des suites du choc, de la douleur insoutenable ou d'une hémorragie ou bien souffrent toute leur vie de douleurs chroniques, d'infections internes, de stérilité ou de dysfonctionnements rénaux. Lors des accouchements, l'excision est à l'origine de graves complications, qui coûtent fréquemment la vie à la mère ou à l'enfant. Les rapports sexuels sont pour beaucoup de femmes - pour les hommes aussi d'ailleurs - une véritable torture.
Dans beaucoup de pays développés particulièrement en France l'excision est considérée comme une mutilation et la peine encourue peut aller jusqu'à 20 ans d'emprisonnement
La femme est la créature la plus tendre dans l'univers, et que chaque atteinte même légère à ce corps bien fait est une atteinte à la beauté dans toute sa splendeur.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.