Meilleur réalisateur :,The Artist, Michel Hazanavicius Meilleur acteur : The Artist, Jean Dujardin, Meilleure musique : The Artist, Ludovic Bource Meilleurs costumes : The Artist, Mark Bridges C'est la belle moisson récoltée par le film ‘'the artist'' lors des derniers oscars de Los Angelos . Et après quoi ?! Après trois Golden Globes, remis par la Hollywood Foreign Press Association, six Césars décernés par l'Académie française des arts et techniques du cinéma, sept Baftas par le British Academy Film and Television Arts Award, un Goya par Academia de las Artes y las Ciencias Cinematográficas de España et quatre trophées aux Spirit Awards, les "Oscars" du cinéma indépendant. Un vrais succès planétaire. Chapeau l'artiste ou plutôt les artistes ! Avec peut être une mention spéciale à Uggie, chien convaincu, acteur canin, et artiste en plein gloire. 'C'est tellement énorme que ça paraît totalement faux'' C'est en ces termes que Jean Dujardin, l'acteur français s'est exprimé. Normale, qu'on on rafle l'Oscar du Meilleur acteur sous les yeux de George Clooney, Gary Oldman ou encore Brad Pitt. Jean Dujardin devient ainsi le premier Français à remporter le trophée dans cette catégorie et entre avec le réalisateur du film Michel Hazanavicius dans la légende. Pour l'histoire du cinéma c'est un grand détournement. Mais qu'est ce qu'il a de si spécial ce film qui bascule l'ordre établi à Hollywood ? Modeste cinéphile, Je ne vais m'improviser ciné critique pour l'occasion, mais mon amour pour la littérature, écrite ou pas, des images et de l'allégorie me pousse à réagir. Ce qu'il a de spécial ce film c'est la pesanteur de son silence, de sa simplicité. Quand on regarde ce film, français, il fut un temps où j'arrivais difficilement à suivre un film français du début jusqu'à la fin, justement parce que j'avais l'impression qu'il était plus parasité par des bruits de verres et d'assiettes que meublé de dialogues de et d'action. Muet et en blanc et noir A l'heure du cinéma 3D, on ne peut que rester admiratif devant l'exploit. Comprendre, faire rire, faire pleurer, tirer des enseignements, c'est ce que des films muets comme les temps modernes, et Lumières de la ville de Charlie Chaplin on pu réaliser en plein essor du cinéma parlant. The artist est le plus bel hommage qu'on puisse lui rendre. Le revers de la médaille, c'est que quand on regarde ce film, on ne peut qu'être atterré par un âpre rappel de la médiocrité de notre cru cinématographique en grosse panne de succès et par le manque de créativité de la majeur partie de nos responsables du champs culturel, qui excellent beaucoup plus à organiser des festivals tape-à-l'œi qu'à booster le contenu de notre propre produit cinéma largement au dessous de la richesse, de la diversité et des soucis des marocains. Nous vivons dans un monde où la verbalisation est la règle et le silence l'exception. The artist is la plus belle exception.