Mondialisation, un mot dont la seule évocation donne des frissons à plusieurs entreprises dans les pays en voie de développement. Car pour nombre d'entre elles, c'est un mot diabolique qui provoque la hantise d'être phagocyte par des mastodontes venus d'ailleurs. Pourtant, il y a un fait que l'on ne peut nier : le déclic qu'il provoque, particulièrement dans l'esprit des managers entreprenants. Ceux-la ont désormais décidé d'améliorer leurs connaissances et leur mode de gestion pour rendre leurs entreprises plus performantes. Mon article est consacré justement à ces dirigeants et managers qui reprennent le chemin de l'école. Une tendance qui témoigne d'une volonté de plus en plus affirmée de quête du savoir, le savoir qui leur permettra de gérer leur quotidien de chefs d'entreprise. Après les employés, c'est donc au tour des managers de se former. La preuve établie que certains ont bien compris que le charisme et la compétence ne se mesurent plus au compte bancaire et au nom familiale, et que la crédibilité aux yeux des collaborateurs et autres employés, passe surtout par le savoir. Si la formation est capitale pour le développement d'un pays, il est tout aussi important qu'après les diplômes, les candidats puissent mettre en pratique leurs connaissances, ce qui nécessite l'accès au financement leur permettant de concrétiser leurs projets. Une démarche que complique la frilosité de certaines banques. Pour cela, des suggestions sont toujours les bienvenues : comme en guise d'exemple, un business plan bien ficelé ou un capital confiant figurent en bonne place. La relation instaurée avec la banque doit être basée sur la confiance, même si, pour un débutant, cette dernière n'est pas toujours aisée à construire. Mourad, Casablanca