10 Million de touristes, c'est l'occasion ou jamais pour les commerçants de la chaire humaine pour relancer leurs activités se basant sur le sexe, plutôt que sur l'effort physique ou intellectuel qui sont base de toute activité économique et l'essence de son développement. En l'absence d'infrastructures nécessaires pour un accueil favorable à nos importateurs de la devise étrangère, les touristes en provenance de l'Europe n'hésitent plus à visiter ce pays afin de satisfaire leurs désirs charnels. Sans oublier le tsunami qui a fait du Maroc un endroit propice pour un nouveau type de tourisme, dont les produits font 5 fois ceux de l'exportation du phosphate ! Nos chers ministres veulent augmenter le nombre de touristes tout en négligeant la réalité qui dit que le tourisme est le résultat d'un ensemble d'efforts fournis dans les différents domaines économiques, culturels, artistiques et sociaux . Que tout dépend de l'éducation qu'on donne aux citoyens, pour une bonne maîtrise de l'importance du tourisme dans l'économie nationale. D'autant plus que le comportement des individus est le moyen le plus important pour faire attacher nos hôtes étrangers à notre cher pays. Tous ces facteurs doivent pousser le gouvernement à réviser sa stratégie socio-économique, non seulement augmenter le nombre des hôtels qui se répercutera certainement sur le nombre de prostitués, qui, en défendant leur droit à la vie, n'ont pas d'autre choix que de vendre leur corps, afin de se procurer le minimum vital. Ce n'est pas de leur faute, mais celle des politiques mises en oeuvre dans différents domaines, menant la situation sociale et économique à un déclin qui rend l'existence au Maroc de plus en plus difficile pour les filles. Alors que des jeunes hommes perdent la vie au fin fond des océans, en contrepartie d'un rêve qui peut se réaliser ou ne pas se réaliser. Le Maroc est le plus beau pays du monde, certainement, mais grâce aux dons divins de la nature, et de nos grands pères qui ont édifié ce pays par la force de leur corps et leurs esprits. Néanmoins, les efforts fournis de nos jours, semblent très insuffisants, pour faire revivre cette beauté ou uniquement de la garder en son état brut.