C'est la phrase à laquelle ont eu droit plusieurs taupins admis au concours commun national d'entrée aux grandes écoles d'ingénieurs. Après le grand calvaire des conditions difficiles qu'ils ont vécu dans les internats et cantines de mauvaises qualité, les candidats ont été déçu de ne pouvoir réaliser leur destinée. La sélection a été impitoyable pour intégrer les classes préparatoires. Un système d'étude adopté par le Maroc depuis l'année 1985 en coopération avec la France et qui devient de plus en plus avilissant. Au Maroc, on est pas conscient de la vraie valeur de ces jeunes qui sont les meneurs de l'avenir du pays. Ces étudiants qui ont fini leurs classes préparatoires et réussi le concours national (dont le nombre total se varie entre 200 et 230 selon les éstimations de certains) dans trois filières MP (maths et physique), PSI (physique et sciences de l'ingénieur) et TSI (technologie et sciences de l'ingénieurs), se retrouvent du fait de leur classement, entre trois choix : L'un est l'Ecole Normale Supérieure (ENS) (même s'ils ont entamé les classes préparatoires avec le châpeau d'un futur ingénieur d'Etat suivant le bureau d'orientation de leurs lycées et non pour devenir un professeurs agrégé. Les deux autres choix sont les écoles privées : l'Ecole Supérieure des Industries du Textile et Habillement (ESITH) dont les frais sont de 30 000 Dhs/an avec intérnat et 20 000 Dhs/an sans internat. Et l'Ecole Normale des Pilotes de Ligne de la RAM(ENPL) dont toute la formation coute 600 000 Dhs. Ceci sachant que les autres écoles d'ingénieurs où la formation est gratuite comme l'ENSIAS, l'EMI, l'EHTP, l'ENIM, l'ENSIA, ou encore l'ENSEM ont été fermées pour cause : plus de places disponibles selon les affirmations du president du concours national, Monsieu Abdelhak Mouradi le directeur de l'ENSIAS. Cependant, les résultats du minitère disent que plus de 350 étudiants intégreront des écoles d'ingénieurs françaises cette rentrée, ce qui veut dire que des places restent libres dans ces écoles marocaines ! Cette élite d'étudiants se sont dirigés vers les responsables du ministère. Ils sont venus de Casa, Marrakech, Tanger, Meknes, Oujda... Ils ont même été accueilli par le ministre de l'Education nationale et l'Enseignement supérieure. Pourtant, il n'y a pas eu de solution. Perdus et indignés, puisque la plupart manque de moyens financiers et que les autres n'ont pas le droit de refaire l'année (les places sont comptées aussi au centres de classes préparatoires, donc...) Le conflit restera toujours subsistant puique le même problème se répète chaque année, et la question qui se pose est : "Quelle stratégie suit le Maroc pour préserver les dérigeants de demain ?"