Décisions de la CJUE: Le Portugal réaffirme le caractère essentiel du partenariat UE-Maroc    Changes: Le dirham stable face à l'euro    Casablanca-Settat. Création d'un fonds régional d'investissement et d'un « Campus Tech »    Al Hoceinia holding (Groupe Laghrari). Plus de 3,5 milliards de DH d'investissements en cours    Al Amana Microfinance obtient un nouvel appui de l'IFC    Le ministre palestinien de l'information rencontre la FMEJ à Casablanca    Noureddine Naybet se prépare pour affronter le Danemark    Le 36e Med Avenir du COC continue sur sa lancée    Le FC Barcelone confirme l'indisponibilité de Khalid Bouzid    Rallye du Maroc: Participation de plusieurs stars internationales    L'Université Mohammed VI des Sciences et de la Santé ouvre son troisième campus à Dakhla    Renforcement de la coopération maroco-chinoise. Une délégation de haut niveau de la Chine souligne à Rabat son engagement en faveur d'un partenariat stratégique entre les deux pays    Grève dans les usines de Boeing: nouveau round de négociations    FAO: hausse des prix des produits alimentaires en septembre    OIF: « le Maroc promeut la diversité culturelle et le multilinguisme »    SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan préside à El Jadida la finale de la 7è édition du Grand Prix de SM le Roi Mohammed VI de Tbourida    JO d'hiver 2026 en Italie: plus de la moitié des billets à moins de 100 euros    El Jadida: Signature d'une déclaration d'intention pour renforcer la coopération maroco-française dans le secteur équin    USA: Depuis la ville où il a échappé à une tentative d'assassinat, Trump promet la résilience    Températures prévues pour le lundi 07 octobre 2024    Libye: Aziz Hattab remporte le Prix du meilleur acteur au Festival international du court métrage    Netanyahou-Macron, ça brûle    Nouveau pacte de défense entre Séoul et Washington    Englué dans un «scandale moral», Modiane écarté du comité exécutif de l'Istiqlal    Salon du cheval. SAR le Prince Moulay El Hassan préside la finale du prix Mohammed VI de Tbourida    Algérie : Tebboune justifie les visas pour les Marocains par «la légitime défense»    Décision de la CJUE : La Belgique réitère son attachement au partenariat stratégique entre l'UE et le Maroc    Soyez à l'écoute des appels d'aide de votre rein : Symptômes et examens biologiques    Prévisions météorologiques pour le dimanche 06 octobre 2024    Francophonie: Le SG de l'ONU souligne le rôle de l'OIT pour relever les défis mondiaux    MAGAZINE : Meriam Benkirane, longévité de la beauté éphémère    Moussem culturel : Politique, littérature, arts et médias à Assilah    L'actrice Naima Lamcharki tire sa révérence    Signature à Rabat d'une convention de partenariat entre le Comité national de la musique et l'Académie des beaux-arts de Fujairah    Polisario welcomes ECJ rulings, criticizes European states    Maroc : Averses orageuses, grêle et rafales de vent ce dimanche    CJEU ruling : Hungary reaffirms support for EU-Morocco partnership    Accords de pêche: La Belgique réitère son attachement au partenariat Maroc-UE    Nouvelles règles anti-déforestation : mise en œuvre reportée au niveau de l'UE    Sit-in des étudiants en médecine : un nouveau cri contre la réduction de la durée des études    IFC et CDG Invest boostent la croissance en Afrique de Retail Holding    Décision de la CJUE. La Hongrie tient au partenariat stratégique UE-Maroc    Compétitivité : le Royaume-Uni part à la conquête des investisseurs    Turquie : l'inflation a ralenti à 49,38% sur un an    UNICEF: 250.000 enfants souffrent d'une crise alimentaire sévère au Tchad    Le Maroc n'est pas dans les BRICS, mais son caftan y est    La 13ème édition de la Rencontre des amateurs de la musique andalouse du 10 au 13 octobre    L'actrice Naïma Lamcharki tire sa révérence    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Découvrez le numéro incontournable du CMC sur l'économie numérique
Publié dans InfoMagazine le 19 - 04 - 2023

Le Centre Marocain de Conjoncture a le plaisir de vous annoncer la parution de sa dernière publication mensuelle « Maroc Conjoncture » n° 355. Il s'agit d'un spécial portant sur l'économie numérique : Quel impact sur le marché de l'emploi ? Et voici les principaux axes :
Economie Numérique : Enjeux et impacts multiformes sur l'emploi
L'accélération digitale, de par sa nature et son rythme, pose avec acuité la question de son impact sur l'emploi. D'une part, plusieurs publications signent le retour d'une crainte séculaire ; celle du chômage technologique. D'autre part, les deux questions des inégalités et de la qualité de l'emploi prennent de l'importance.
Si la première crainte est à relativiser, la numérisation peut changer le contenu des emplois sans les détruire forcément, celle de la polarisation croissante de l'emploi pose des défis en termes d'inégalités et de cohésion sociale. Par ailleurs, le développement des plateformes numériques de travail constitue à la fois une opportunité et un défi pour les travailleurs et pour les entreprises, tout en nécessitant une concertation politique internationale.
L'ère Post Corona : Singulière, inquiétante et inflationniste
Le monde de l'économie a été littéralement perturbé et a essuyé de profonds changements sous les effets des multiformes crises qu'il a subies et plus particulièrement la dépression causée par la crise sanitaire du Coronavirus. Les paradigmes et les cheminements théoriques de la communauté des économistes ont bougés et ont été déviés de leur route asphaltée pour un bas-côté temporaire et salvateur. Les chocs récessifs provoqués par ces crises ont été tellement forts que les pays du monde entier, pour aller au-devant des répercussions négatives sur leur économie, ont adopté des politiques budgétaires contra-cycliques généreuses et des politiques monétaires accommodantes. Et à rebours des politiques restrictives et de prudence de naguère, les normes théoriques et les mesures limites à ne pas franchir pour la dette et le déficit budgétaire ont atteint des niveaux jamais égalés.
Commerce Extérieur : Une évolution des importations plus marquée que celle des exportations
En 2022 les échanges commerciaux du Maroc en valeur se sont sensiblement développés par rapport à 2021. Cette évolution positive est due pour une large part aux hausses des prix de la plupart des produits sur les marchés internationaux. Des taux de croissance rapides ont été observés pour une majorité de secteurs ouverts sur l'extérieur. La facture énergétique a été déterminante dans l'évolution des importations tout comme celle des produits d'équipement. Les acquisitions des autres produits de l'étranger n'ont pas faibli.
Cette dynamique positive a aussi concerné les exportations dont les principaux moteurs de la croissance en 2022 ont été les phosphates et dérivés et l'activité de l'automobile. Ces tendances haussières ont été observées malgré la persistance d'un certain nombre de contraintes qui continuent de peser lourdement sur la croissance économique mondiale dans son ensemble. Cette dernière a été ralenti mais sans reculer. Cette accélération des échanges commerciaux n'a pas permis une amélioration du solde commercial du pays qui
s'est encore dégradé.
Perception des opérateurs : Les signes précurseurs d'embellie
La perception des opérateurs économiques opérant dans différents secteurs d'activité de l'économie (secteur des industries manufacturières, extractives, énergétiques et environnementales, Secteur de la construction, commerce et gros et secteur des services marchands non financiers) s'est améliorée entre le dernier trimestre 2022 et le 1er trimestre de l'année 2023. Et cela à la faveur de l'amélioration des perspectives de
croissance de l'économie marocaine pour l'année 2023. Et également à la faveur de la mise en œuvre d'un certain nombre de réformes économiques phares. Les plus importantes d'entre elles sont la mise en œuvre de la nouvelle Charte d'investissement qui allie en même temps dispositif de soutien à l'investissement (avec une dimension sectorielle et régionale) et mesures liées à l'amélioration du climat des affaires. Et l'activation
du Fonds d'investissement Mohammed VI doté de 45 milliards de DHS et dont l'objectif est d'accompagner l'investissement privé dans un certain nombre de secteurs stratégiques pour notre économie.
Le Développement Durable : Quelle stratégie face à la montée des risques climatiques et environnementaux ?
Conscient de l'importance des enjeux environnementaux avec la montée des risques liés non seulement aux changements climatiques mais aussi aux effets de certains modes de production, d'exploitation et de consommation, le Maroc a multiplié depuis plus d'une dizaine d'années les initiatives marquant son engagement en faveur du développement durable à travers une série de réformes visant l'instauration des bases de la durabilité. La promulgation de la Loi-cadre n° 99-12 portant charte nationale de l'environnement
a constitué le premier acte fondateur dans ce domaine qui a visé la structuration de l'action de l'Etat en faveur du développement durable. Partant des objectifs fondamentaux de l'action de l'Etat en matière de protection de l'environnement, la charte a en effet permis de préciser le cadre des politiques publiques dans ce secteur en précisant les engagements de l'Etat et de l'ensemble des acteurs ainsi que les règles de bonne gouvernance devant prévaloir dans ce domaine. Le deuxième acte d'importance qui a suivi l'adoption
de la charte de l'environnement a été le lancement, en 2017, de la stratégie nationale de développement durable (SNDD) qui marque l'engagement du Maroc à faire du développement durable l'un des piliers de son modèle de développement et, plus globalement, du projet de société qu'il compte promouvoir à l'avenir.
Réorganisation des Chaînes de Valeurs Mondiales : Atouts, risques et opportunités pour le Maroc Dans leur acception générale les « chaînes de valeurs » sont l'expression d'étapes de production qui donnent lieu, par adjonction de la valeur, à la confection d'un produit final. Les chaînes de valeur mondiales présupposent que lesdites étapes, allant de l'innovation d'un produit à sa livraison au consommateur final, sont réalisées par des pays différents, formant, ainsi, une chaîne internationale de production. Ce concept, basé sur la fragmentation géographique des activités, répond à un souci d'optimisation des gains
économiques, sous la pression de la concurrence mondiale, par le recours à l'externalisation (outsourcing) et à la délocalisation (offshoring). Deux types de procédé permettent, alors, d'organiser la production à l'échelle internationale : la création de filiales, à l'étranger, associée à la chaîne de valeur, comme c'est le cas pour les IDE (Investissements directs à l'étranger) ou l'attribution d'une phase de production à un fournisseur étranger indépendant (cas d'un sous-traitant international).


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.